
Les 52 marins réunionnais de l’Austral, caseyeur certifié MSC, qui pêchent la langouste dans les mers australes, sont dans l’incompréhension et la colère la plus totale face à la décision possible de libéralisation de l’accès à la pêcherie pour un nouveau navire de moins de 24m. L’équipage de l’Austral et le syndicat des marins pêcheurs de l’océan Indien (SMPOI) avaient à ce titre demandé à rencontrer les autorités compétentes pour obtenir des réponses à leurs préoccupations légitimes quant aux conséquences sociales, économiques et environnementales qu’aurait une telle décision. Ils ne sont pas satisfaits des réponses apportées.
Les marins de l’Austral et le syndicat des marins pêcheurs de l’océan Indien (SMPOI), qui connaissent parfaitement cette destination considèrent que les conditions de sécurité à bord du navire nouvellement autorisé à pêcher la langouste dans les mers australe ne sont pas réunies : un bateau de moins de 24m n’est pas adapté pour travailler dans les conditions des mers australes à 3 000 km de La Réunion, aux abords des 40ième rugissant.
Ils sont également inquiets des conséquences dramatiques au niveau social et économique pour leurs emplois, leurs familles et pour la filière dans son ensemble.
Ils sont enfin préoccupés de l’impact environnemental non évalué de cette nouvelle activité qui serait conduite au sein de la réserve naturelle et qui remettrait en question des décennies de travail pour préserver une ressource fragile exploitée dans un environnement classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est pourquoi ils font porter leur voix aujourd’hui a travers un mouvement de protestation. « Nous, les 52 marins réunionnais de l’Austral et pères de familles, n’acceptons pas de voir la pêcherie, notre métier, nos emplois, notre avenir et celui de nos familles, menacés. Nous nous insurgeons car selon nous :
• Un navire de moins de 24m n’est pas adapté aux conditions de mer de Saint Paul et Amsterdam. Les équipages vont courir des risques inconsidérés, tout autant que nous, si nous devons les secourir dans ces mers difficiles
• Ce navire va diminuer nos quotas et nos salaires et menacer directement nos emplois ainsi que notre avenir et celui de la filière dans un contexte de concurrence sur lequel nous nous interrogeons
• La langouste australe est une ressource qui a montré sa fragilité et fait l’objet d’un suivi scientifique rigoureux depuis plus de 70 ans. Nous avons su la préserver et assurer un bon état de la ressource par nos pratiques exemplaires certifiées MSC et nos efforts générations après générations. Nous ne serions pas récompensés de notre travail qui pourrait profiter à d’autres !
• Nos efforts, qui ont permis de créer une pêcherie exemplaire au niveau social et environnemental et qui ont contribué au classement de ces territoires au patrimoine mondial de l’UNESCO ne sont pas reconnus ! ».
Depuis des décennies l'Austral est un bateau de grande pêche qui veille au confort ainsi qu’aux bonnes conditions de travail des marins aguerris aux conditions de navigation hostiles de Saint Paul et Amsterdam. 52 pères de familles pêchent la langouste et fournissent des efforts considérables afin de pérenniser cette ressource et l’écosystème dans lequel elle évolue tout en contribuant fortement à l'économie de La Réunion.
Quel est donc l’objectif des TAAF ?
Déjà en 2002, le Capitaine BARBARIN capitaine emblématique de la pêcherie s’exprimait sur ce même sujet dans les colonnes du MARIN :
Les marins de l’Austral et le syndicat des marins pêcheurs de l’océan Indien (SMPOI), qui connaissent parfaitement cette destination considèrent que les conditions de sécurité à bord du navire nouvellement autorisé à pêcher la langouste dans les mers australe ne sont pas réunies : un bateau de moins de 24m n’est pas adapté pour travailler dans les conditions des mers australes à 3 000 km de La Réunion, aux abords des 40ième rugissant.
Ils sont également inquiets des conséquences dramatiques au niveau social et économique pour leurs emplois, leurs familles et pour la filière dans son ensemble.
Ils sont enfin préoccupés de l’impact environnemental non évalué de cette nouvelle activité qui serait conduite au sein de la réserve naturelle et qui remettrait en question des décennies de travail pour préserver une ressource fragile exploitée dans un environnement classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est pourquoi ils font porter leur voix aujourd’hui a travers un mouvement de protestation. « Nous, les 52 marins réunionnais de l’Austral et pères de familles, n’acceptons pas de voir la pêcherie, notre métier, nos emplois, notre avenir et celui de nos familles, menacés. Nous nous insurgeons car selon nous :
• Un navire de moins de 24m n’est pas adapté aux conditions de mer de Saint Paul et Amsterdam. Les équipages vont courir des risques inconsidérés, tout autant que nous, si nous devons les secourir dans ces mers difficiles
• Ce navire va diminuer nos quotas et nos salaires et menacer directement nos emplois ainsi que notre avenir et celui de la filière dans un contexte de concurrence sur lequel nous nous interrogeons
• La langouste australe est une ressource qui a montré sa fragilité et fait l’objet d’un suivi scientifique rigoureux depuis plus de 70 ans. Nous avons su la préserver et assurer un bon état de la ressource par nos pratiques exemplaires certifiées MSC et nos efforts générations après générations. Nous ne serions pas récompensés de notre travail qui pourrait profiter à d’autres !
• Nos efforts, qui ont permis de créer une pêcherie exemplaire au niveau social et environnemental et qui ont contribué au classement de ces territoires au patrimoine mondial de l’UNESCO ne sont pas reconnus ! ».
Depuis des décennies l'Austral est un bateau de grande pêche qui veille au confort ainsi qu’aux bonnes conditions de travail des marins aguerris aux conditions de navigation hostiles de Saint Paul et Amsterdam. 52 pères de familles pêchent la langouste et fournissent des efforts considérables afin de pérenniser cette ressource et l’écosystème dans lequel elle évolue tout en contribuant fortement à l'économie de La Réunion.
Quel est donc l’objectif des TAAF ?
Déjà en 2002, le Capitaine BARBARIN capitaine emblématique de la pêcherie s’exprimait sur ce même sujet dans les colonnes du MARIN :
