
Sept, comme le nombre de matchs de Ligue 1, 7 comme le numéro de Dimitri Payet, et 7 comme le nombre de buts du réunionnais en championnat cette année. En voilà un qui devrait jouer au "numéro fétiche" car c'est bien simple, tout réussi au joueur de l'AS Saint-Etienne depuis deux mois.
Aujourd'hui, le saint-josephois fait la Une de L'Equipe sous le titre "Il propage la fièvre verte". Dans le quotidien sportif, un long entretien lui est accordé. "Entre l’annonce jeudi des joueurs retenus en équipe de France pour les matches contre la Roumanie et le Luxembourg (les 9 et 12 octobre) et la réception de Marseille à Geoffroy-Guichard samedi, sa semaine s’annonce palpitante", explique le journaliste en introduction.
"Mes vacances en famille à la Réunion m'ont permis de faire le point"
Car du rang d'éternel espoir dans une équipe de seconde zone, Dimitri Payet est en train de passer à celui de joueur majeur d'un club de légende en renouveau. "C'est beaucoup plus valorisant de porter le maillot stéphanois en ce moment, explique Payet. Mais pour être franc on ne réalise pas encore trop". Et ce d'autant que le club comme le joueur n'était pas au mieux il y a encore quelques mois, si bien qu'un transfert avait même été envisagé.
Alors quel déclic pour Dimitri ? Son entraîneur, avec qui il s'entend parfaitement, ses coéquipiers, plus expérimentés, son fils Noa, qui l'a fait murir, mais aussi son île évidemment. "Mes vacances en famille à la Réunion m'ont permis de faire le point et de réfléchir au comportement que j'avais pu avoir, parfois". Par ailleurs, le milieu offensif c'est adjoint les services d'un diététicien car "comme les gens des îles j'aimais bien manger les mêmes repas qu'à la Réunion mais ce n'était pas vraiment adapté".
Le Havre, tremplin des Réunionnais
Désormais, prochaine étape et non des moindres, l'équipe de France. Le Réunionnais a déjà reçu une pré-convocation pour les matchs contre la Roumanie et le Luxembourg. La semaine dernière, face à Montpellier, Laurent Blanc est dans les tribunes lorsque que Dimitri Payet inscrit un doublé. Ce week-end, c'est Alain Boghossian, adjoint du sélectionneur, qui était à Gerland et a vu le stéphanois marquer le coup-franc de la victoire.
Alors sans aller jusqu'à espérer un tandem Hoarau-Payet sur le front de l'attaque de l'équipe de France, voir deux créoles sous le maillot bleu remplirait de fierté les fans de football à la Réunion. On rappellera seulement que Hoarau et Payet ont tout deux été formés au Havre, comme un certain Florent Sinama-Pongolle. Pas de hasard à cela, le club normand et la saint-pierroise ont un partenariat depuis près de 15 ans permettant à de jeunes talents locaux d'aller s'aguerrir dans un des meilleurs centre de formation de France. Outre les trois plus célèbres cités, on pense également à Jean-Pascal Fontaine, Zacharie Boucher ou Christophe Mandanne. Une initiative aussi couronnée de succès ne mériterait-elle pas d'être développée par d'autres ? On verrait ainsi surement bien plus de maillots bleus floqués de Hoarau, Payet, Grondin ou Lauret...
Aujourd'hui, le saint-josephois fait la Une de L'Equipe sous le titre "Il propage la fièvre verte". Dans le quotidien sportif, un long entretien lui est accordé. "Entre l’annonce jeudi des joueurs retenus en équipe de France pour les matches contre la Roumanie et le Luxembourg (les 9 et 12 octobre) et la réception de Marseille à Geoffroy-Guichard samedi, sa semaine s’annonce palpitante", explique le journaliste en introduction.
"Mes vacances en famille à la Réunion m'ont permis de faire le point"
Car du rang d'éternel espoir dans une équipe de seconde zone, Dimitri Payet est en train de passer à celui de joueur majeur d'un club de légende en renouveau. "C'est beaucoup plus valorisant de porter le maillot stéphanois en ce moment, explique Payet. Mais pour être franc on ne réalise pas encore trop". Et ce d'autant que le club comme le joueur n'était pas au mieux il y a encore quelques mois, si bien qu'un transfert avait même été envisagé.
Alors quel déclic pour Dimitri ? Son entraîneur, avec qui il s'entend parfaitement, ses coéquipiers, plus expérimentés, son fils Noa, qui l'a fait murir, mais aussi son île évidemment. "Mes vacances en famille à la Réunion m'ont permis de faire le point et de réfléchir au comportement que j'avais pu avoir, parfois". Par ailleurs, le milieu offensif c'est adjoint les services d'un diététicien car "comme les gens des îles j'aimais bien manger les mêmes repas qu'à la Réunion mais ce n'était pas vraiment adapté".
Le Havre, tremplin des Réunionnais
Désormais, prochaine étape et non des moindres, l'équipe de France. Le Réunionnais a déjà reçu une pré-convocation pour les matchs contre la Roumanie et le Luxembourg. La semaine dernière, face à Montpellier, Laurent Blanc est dans les tribunes lorsque que Dimitri Payet inscrit un doublé. Ce week-end, c'est Alain Boghossian, adjoint du sélectionneur, qui était à Gerland et a vu le stéphanois marquer le coup-franc de la victoire.
Alors sans aller jusqu'à espérer un tandem Hoarau-Payet sur le front de l'attaque de l'équipe de France, voir deux créoles sous le maillot bleu remplirait de fierté les fans de football à la Réunion. On rappellera seulement que Hoarau et Payet ont tout deux été formés au Havre, comme un certain Florent Sinama-Pongolle. Pas de hasard à cela, le club normand et la saint-pierroise ont un partenariat depuis près de 15 ans permettant à de jeunes talents locaux d'aller s'aguerrir dans un des meilleurs centre de formation de France. Outre les trois plus célèbres cités, on pense également à Jean-Pascal Fontaine, Zacharie Boucher ou Christophe Mandanne. Une initiative aussi couronnée de succès ne mériterait-elle pas d'être développée par d'autres ? On verrait ainsi surement bien plus de maillots bleus floqués de Hoarau, Payet, Grondin ou Lauret...