
Au lendemain de son élection au poste de sénateur de la Réunion en septembre 2011, Paul Vergès avait fait la promesse de rapidement démissionner, pour "être présent et actif à la Réunion pour mener la bataille et pour éviter l'explosion sociale".
Faut croire que l'explosion sociale n'était pas si grave et si imminente que ça puisque, quelques jours plus tard, il revenait sur sa décision. Les observateurs politiques ont tout d'abord cru qu'il ne s'agissait là que d'une énième manoeuvre du patron du PCR, histoire d'avoir le plaisir de présider la séance d'élection du président du Sénat en sa qualité de doyen d'âge, et qu'il allait ensuite s'effacer au profit de sa suppléante, Gélita Hoarau.
Promesse réitérée le 4 octobre 2011 sur le plateau de Réunion 1ère Télé où il confirmait son intention de ne pas démissionner au moins jusqu’aux prochaines élections présidentielles, affirmant que "Gélita Hoarau reprendra le flambeau plus tard".
On connait la suite... Un an et demi plus tard, Paul Vergès s'accroche à son mandat "comme un carapate su un tété boeuf".
Sur le Blog, le 11 février dernier, nous avions eu l'outrecuidance de faire un parallèle entre la démission du Pape et l'entêtement de Paul Vergès ("A 85 ans, le Pape démissionne. A 88 ans, Paul Vergès continue "). Interrogé hier sur Réunion 1ère, Paul Vergès n'a pas hésité à se poser en victime, affirmant que "les réactionnaires souhaitent ma retraite".
Selon Témoignages, Paul Vergès a interprété la décision du pape comme un des reflets des changements dans le monde. Il a signalé que son prédécesseur, Jean-Paul II, ne s’est pas retiré de sa fonction avant sa mort. "Ici, les réactionnaires souhaitent ma retraite", a-t'il encore affirmé.
"Cela ne l’empêchera pas, comme promis", nous précise Témoignages, "de transmettre une nouvelle fois le relai à Gélita Hoarau dès que possible".
Il n'y a que lui pour y croire. Même Gélita Hoarau a cessé de croire au Père Noël...
Faut croire que l'explosion sociale n'était pas si grave et si imminente que ça puisque, quelques jours plus tard, il revenait sur sa décision. Les observateurs politiques ont tout d'abord cru qu'il ne s'agissait là que d'une énième manoeuvre du patron du PCR, histoire d'avoir le plaisir de présider la séance d'élection du président du Sénat en sa qualité de doyen d'âge, et qu'il allait ensuite s'effacer au profit de sa suppléante, Gélita Hoarau.
Promesse réitérée le 4 octobre 2011 sur le plateau de Réunion 1ère Télé où il confirmait son intention de ne pas démissionner au moins jusqu’aux prochaines élections présidentielles, affirmant que "Gélita Hoarau reprendra le flambeau plus tard".
On connait la suite... Un an et demi plus tard, Paul Vergès s'accroche à son mandat "comme un carapate su un tété boeuf".
Sur le Blog, le 11 février dernier, nous avions eu l'outrecuidance de faire un parallèle entre la démission du Pape et l'entêtement de Paul Vergès ("A 85 ans, le Pape démissionne. A 88 ans, Paul Vergès continue "). Interrogé hier sur Réunion 1ère, Paul Vergès n'a pas hésité à se poser en victime, affirmant que "les réactionnaires souhaitent ma retraite".
Selon Témoignages, Paul Vergès a interprété la décision du pape comme un des reflets des changements dans le monde. Il a signalé que son prédécesseur, Jean-Paul II, ne s’est pas retiré de sa fonction avant sa mort. "Ici, les réactionnaires souhaitent ma retraite", a-t'il encore affirmé.
"Cela ne l’empêchera pas, comme promis", nous précise Témoignages, "de transmettre une nouvelle fois le relai à Gélita Hoarau dès que possible".
Il n'y a que lui pour y croire. Même Gélita Hoarau a cessé de croire au Père Noël...