Mars 1997, Yvon Virapin et Raymond Mollard, syndicalistes, étaient dans la rue. Comme 20.000 fonctionnaires, surtout des employés de l’Education nationale, ils défendaient la surrémunération des travailleurs de la fonction publique. Un combat mémorable.
Demain mercredi 18 novembre 2009, Yvon Virapin et Raymond Mollard (peut-être), conseillers régionaux, rencontreront une délégation de l’intersyndicale des employés de la Région Réunion, ayant eux aussi une surrémunération de 53 %, et des TOS (techniciens ouvriers de service) qui étaient déjà dans la rue en mars 1997.
Yvon Virapin, élu responsable des ressources humaines à la Région Réunion, défendra la politique de la collectivité locale en matière de gestion du personnel. Le conseiller régional devra vraiment convaincre ses interlocuteurs qui demandent la révision à la hausse d’un indice indemnitaire.
“Celui de la Région est plus bas, pour nous, c’est 229 € bruts par mois sur notre salaire”. Mais pour Christian Picard, secrétaire général du FSU, ce mouvement social provoqué par la position de la Région Réunion, ramène aussi sur le tapis le récurrent problème de la surrémunération.
“Il est clair que, Paul Vergès pose à nouveau le problème de la suppression de la surrémunération dans la fonction publique”. La réponse des syndicats n’a pas changé depuis mars 1997. “Nous posons les mêmes préalables”.
“En premier lieu, nous souhaitons que les pouvoirs publics nous disent quel est le vrai écart de prix qui existe entre la métropole à La Réunion. Si cet écart n’est pas de 53 % ou de 35 %, mais de 20 %, nous sommes d’accord pour une modification de l’indice de la surrémunération”.
“Car pour nous, la surrémunération n’est pas un problème de salaire, mais de pouvoir d’achat. Et si la Région Réunion, la préfecture ou l’Etat jouent vraiment le jeu, cela va permettre également d’indicer les salaires du secteur privé, surtout le Smic”, a précisé Christian Picard, secrétaire général de la FSU.
Demain mercredi 18 novembre 2009, Yvon Virapin et Raymond Mollard (peut-être), conseillers régionaux, rencontreront une délégation de l’intersyndicale des employés de la Région Réunion, ayant eux aussi une surrémunération de 53 %, et des TOS (techniciens ouvriers de service) qui étaient déjà dans la rue en mars 1997.
Yvon Virapin, élu responsable des ressources humaines à la Région Réunion, défendra la politique de la collectivité locale en matière de gestion du personnel. Le conseiller régional devra vraiment convaincre ses interlocuteurs qui demandent la révision à la hausse d’un indice indemnitaire.
“Celui de la Région est plus bas, pour nous, c’est 229 € bruts par mois sur notre salaire”. Mais pour Christian Picard, secrétaire général du FSU, ce mouvement social provoqué par la position de la Région Réunion, ramène aussi sur le tapis le récurrent problème de la surrémunération.
“Il est clair que, Paul Vergès pose à nouveau le problème de la suppression de la surrémunération dans la fonction publique”. La réponse des syndicats n’a pas changé depuis mars 1997. “Nous posons les mêmes préalables”.
“En premier lieu, nous souhaitons que les pouvoirs publics nous disent quel est le vrai écart de prix qui existe entre la métropole à La Réunion. Si cet écart n’est pas de 53 % ou de 35 %, mais de 20 %, nous sommes d’accord pour une modification de l’indice de la surrémunération”.
“Car pour nous, la surrémunération n’est pas un problème de salaire, mais de pouvoir d’achat. Et si la Région Réunion, la préfecture ou l’Etat jouent vraiment le jeu, cela va permettre également d’indicer les salaires du secteur privé, surtout le Smic”, a précisé Christian Picard, secrétaire général de la FSU.