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Paul Vergès favorable à la suppression de la surrémunération des fonctionnaires

L’éternelle question de la surrémunération des fonctionnaires est de nouveau mise sous les projecteurs de l’actualité par un homme politique local. Et c’est le sénateur de la Réunion, Paul Vergès, qui s’y colle une nouvelle fois. Lors d’une conférence de presse provoquée à la veille d’une rencontre au plus haut sommet entre ministres et élus […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 31 juillet 2012 à 17H58

L’éternelle question de la surrémunération des fonctionnaires est de nouveau mise sous les projecteurs de l’actualité par un homme politique local. Et c’est le sénateur de la Réunion, Paul Vergès, qui s’y colle une nouvelle fois. Lors d’une conférence de presse provoquée à la veille d’une rencontre au plus haut sommet entre ministres et élus locaux ce mardi en métropole, il prend sans doute le pari que le sujet soit abordé. Les parlementaires d’Outre-mer sont effectivement invités par Marylise Lebranchu, Ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction Publique. C’est donc l’occasion rêvée…

Selon les dires de candidats à la fonction publique que Paul Vergès rapporte au cours de son intervention, nombre d’entre eux se disent désormais prêts à épouser le service public dans les DOM sans l’indexation de 53% de vie chère. En contrepartie d’un emploi sécurisé.

Toujours selon le sénateur PCR, le maintien artificiel de la surrémunération crée un clivage inacceptable entre d’une part les fonctionnaires surrémunérés et de l’autre les 155.000 demandeurs d’emploi que compte le département.

L’autre reproche vient du fait que 80% des fonctionnaires de la Territoriale ne bénéficient pas de cette indexation, selon lui. Assez pour y voir une rupture de l’égalité de traitement entre les différents corps des trois fonctions publiques (d’Etat, hospitalière et territoriale).

Le gouvernement va-t-il pour autant s’emparer d’un sujet qui a dynamité d’autres gouvernements avant lui ? En place depuis quelques mois, la ministre pourrait s’amuser à tâter le terrain. Restrictions budgétaires obligent, le sujet pourrait trouver un écho beaucoup plus favorable qu’il y à 15 ans sous l’ère Juppé par exemple. Le Premier ministre de l’époque avait fait les frais de semaines de paralysie dans tout le pays en 1995* lors de grèves des fonctionnaires. Paul Vergès invite en tout cas le nouveau Président de la République, François Hollande, à mettre en pratique sa volonté de changement.

*Le plan de réformes Juppé de 1995 prévoyait une remise à plat des retraites via l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général des retraites et la hausse des cotisations sociales pour combler le « trou » de la Sécurité sociale.

 

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