La sortie médiatique de Didier Robert fait suite à la conférence de presse donnée par l'Alliance sur la nouvelle route du Littoral. Le groupe d'opposition régional, mené par Paul Vergès, ancien président de Région, a déposé un recours au tribunal administratif de Saint-Denis contre la DUP selon plusieurs motifs, notamment le coût total de l'ouvrage minimisé estimé à 2,5 milliards, quand la Région maintient son budget à 1,6 milliard d'euros. Également avancé, l'environnement et le changement climatique associés à la montée du niveau des océans qui ne seraient pas pris en compte dans le projet. A chacun des arguments avancés par l'Alliance, Didier Robert a tenu à répondre.
"Quand j'entends Paul Vergès et Catherine Gaud, je ne peux pas m'empêcher de penser à des élus girouettes et irresponsables. Je n'ai rien inventé, le projet de route du Littoral est dans les cartons depuis 1993, en 2004 il y a une enquête publique et en 2007 les accords de Matignon prévoyaient le financement de cette route. Et le président de l'époque était Paul Vergès", rappelle le président de la Région Réunion.
"Heureusement qu'ils ne sont plus aux responsabilités"
Lors de la conférence de presse de l'Alliance, les conseillers régionaux d'opposition avaient proposé une nouvelle idée de liaison entre le Nord et l'Ouest de l'île. La construction d'un tunnel sous la montagne pour recevoir la liaison ferroviaire à laquelle, selon l'Alliance, des voies routières pouvaient être également ajoutées. "Pour rappel lors de la commission permanente du 21 octobre 2008, la solution du tunnel avait été écartée et la majorité de l'époque avait validé la solution digue et viaduc pour la nouvelle route du Littoral, une solution confirmée une seconde fois en commission le 2 mars 2010. Quand je les entends aujourd'hui, je me dis heureusement qu'ils ne sont plus aux responsabilités", souligne Didier Robert.
"Lorsque l'on sait qu'il y a un problème lié à la sécurité de cette route, on ne peut pas ne pas agir, c'est dangereux et criminel", ajoute-t-il. Le président de la Région fait un bref historique des accidents liés aux chutes de pierres par le passé et le nombre de pertes humaines associées. "Paul Vergès et Catherine Gaud sont dangereux pour la démocratie et la Réunion", lâche-t-il.
Quant au recours au tribunal, Didier Robert laisse le soin à la juridiction de faire son travail et conclut : "Je n'ai pas de commentaires à faire".
"Quand j'entends Paul Vergès et Catherine Gaud, je ne peux pas m'empêcher de penser à des élus girouettes et irresponsables. Je n'ai rien inventé, le projet de route du Littoral est dans les cartons depuis 1993, en 2004 il y a une enquête publique et en 2007 les accords de Matignon prévoyaient le financement de cette route. Et le président de l'époque était Paul Vergès", rappelle le président de la Région Réunion.
"Heureusement qu'ils ne sont plus aux responsabilités"
Lors de la conférence de presse de l'Alliance, les conseillers régionaux d'opposition avaient proposé une nouvelle idée de liaison entre le Nord et l'Ouest de l'île. La construction d'un tunnel sous la montagne pour recevoir la liaison ferroviaire à laquelle, selon l'Alliance, des voies routières pouvaient être également ajoutées. "Pour rappel lors de la commission permanente du 21 octobre 2008, la solution du tunnel avait été écartée et la majorité de l'époque avait validé la solution digue et viaduc pour la nouvelle route du Littoral, une solution confirmée une seconde fois en commission le 2 mars 2010. Quand je les entends aujourd'hui, je me dis heureusement qu'ils ne sont plus aux responsabilités", souligne Didier Robert.
"Lorsque l'on sait qu'il y a un problème lié à la sécurité de cette route, on ne peut pas ne pas agir, c'est dangereux et criminel", ajoute-t-il. Le président de la Région fait un bref historique des accidents liés aux chutes de pierres par le passé et le nombre de pertes humaines associées. "Paul Vergès et Catherine Gaud sont dangereux pour la démocratie et la Réunion", lâche-t-il.
Quant au recours au tribunal, Didier Robert laisse le soin à la juridiction de faire son travail et conclut : "Je n'ai pas de commentaires à faire".