“Le système a atteint ses limites”. Dans son intervention sur notre site mardi dernier, jour de manifestation à Saint-Denis et à Saint-Pierre, Paul Vergès dénonçait les conditions des négociations actuelles : “Est-ce qu’on oublie pas ceux qui sont le plus dans le besoin ?”
“Et dans la discussion entre partenaires sociaux, qu’est-ce que les collectivités locales viennent faire la dedans ? Voilà encore une spécificité de l’Outre-mer, elle a débuté aux Antilles et s’est étendue à La Réunion”.
Lors d’une autre déclaration, il avait dit : “c’est le pire moment pour régler la question”. Cela sous-entend que Paul Vergès et le PCR n’étaient pas chaud d’une part pour partir aussitôt, et d’autre part d’anticiper les Etats généraux de l’Outre-mer.
Mais, le président de la Région Réunion n’a pas eu le choix, les communistes ne pouvaient ne pas être au sein du Cospar. Il n’était pas question de prendre le (tram)-train en marche. “Notre mission, c’est de préparer l’entrée en jeu de Paul Vergès”, a indiqué en aparté un membre du Cospar, la semaine dernière.
Egal à lui-même, subtil, stratège et toujours complet dans son analyse de la situation, Paul Vergès joue au pompier pyromane. Cet après-midi à la pyramide inversée, la Région Réunion reçoit les membres du Cospar et Jean-Yves Minatchy, président de la Chambre d’agriculture, pour une réunion de travail sur la baisse des prix des produits agricoles.
C’est en effet la Région Réunion qui a la compétence du développement économique.
Encore une fois, c’est Paul Vergès qui définit les préalables, avant d’entrer en jeu officiellement cet après-midi. Il devient ainsi joueur, juge et arbitre. Avec le préfet de La Réunion, il y a désormais deux arbitres dans ces négociations.
Sur la vidéo, Pierre-Henry Maccioni qui souhaite la signature rapide d’un protocole d’accord intermédiaire (au moins sur la hausse des salaires), nous livre impressions sur les propositions faites par Paul Vergès, vendredi dernier.
“Et dans la discussion entre partenaires sociaux, qu’est-ce que les collectivités locales viennent faire la dedans ? Voilà encore une spécificité de l’Outre-mer, elle a débuté aux Antilles et s’est étendue à La Réunion”.
Lors d’une autre déclaration, il avait dit : “c’est le pire moment pour régler la question”. Cela sous-entend que Paul Vergès et le PCR n’étaient pas chaud d’une part pour partir aussitôt, et d’autre part d’anticiper les Etats généraux de l’Outre-mer.
Mais, le président de la Région Réunion n’a pas eu le choix, les communistes ne pouvaient ne pas être au sein du Cospar. Il n’était pas question de prendre le (tram)-train en marche. “Notre mission, c’est de préparer l’entrée en jeu de Paul Vergès”, a indiqué en aparté un membre du Cospar, la semaine dernière.
Egal à lui-même, subtil, stratège et toujours complet dans son analyse de la situation, Paul Vergès joue au pompier pyromane. Cet après-midi à la pyramide inversée, la Région Réunion reçoit les membres du Cospar et Jean-Yves Minatchy, président de la Chambre d’agriculture, pour une réunion de travail sur la baisse des prix des produits agricoles.
C’est en effet la Région Réunion qui a la compétence du développement économique.
Encore une fois, c’est Paul Vergès qui définit les préalables, avant d’entrer en jeu officiellement cet après-midi. Il devient ainsi joueur, juge et arbitre. Avec le préfet de La Réunion, il y a désormais deux arbitres dans ces négociations.
Sur la vidéo, Pierre-Henry Maccioni qui souhaite la signature rapide d’un protocole d’accord intermédiaire (au moins sur la hausse des salaires), nous livre impressions sur les propositions faites par Paul Vergès, vendredi dernier.