La mauvaise humeur de deux membres de l’intersyndicale a-t-elle motivé le départ du président par intérim de la CCIR, alors que la délégation de huit transporteurs, passait les grilles de la préfecture. Paul Caro nous donnera sans doute la réponse plus tard.
Il est vrai qu’il n’était pas le bienvenu pour tous les professionnels présents devant la préfecture. “Qu’est-ce qu’il a à nous collé ? On dirait une sangsue”. C’est ce que les journalistes ont pu entendre en aparté. “Il ne vient pas avec en nous en tout cas”.
Paul Caro a sans doute choisi la voix de la raison, même s’il n’a pas du tout apprécié l’attitude de ces personnes à son égard. Ainsi, les relations entre la Région Réunion via la CCIR et certains transporteurs, ne se sont toujours pas améliorées.
La CCIR, à travers l’action de Paul Caro, tente renouer le dialogue. Une rencontre entre les deux parties pourrait avoir lieu cette semaine. “Nous attendons un coup de fil du bureau de Paul Vergès”, a indiqué Ary-Claude Caro, porte-parole de l’intersyndicale.
Pour l’heure, les professionnels du transport demandent à la préfecture son appui pour que la Région Réunion “respecte le protocole d’accord”. La “baisse significative du prix du carburant à la pompe” et la “mise en place d’un gazole professionnel” font partie de leurs revendications.