
En premier lieu, Patrick Lebreton a tenu à dénoncer la gestion de la région effectuée par le candidat sortant. Il pointe du doigt ce qu’il qualifie de "mensonges" dans un exposé méthodique. "C’est le moment où les vérités éclatent, où l’on doit la vérité sur les finances", appuie le candidat PS Progrès/PCR.
Il n’hésite pas à revenir sur la gestion de la mairie du Tampon à l’époque, puis de la Communauté des Communes du Sud. Un passé qui, selon Patrick Lebreton "a fragilisé la commune, laissant derrière des ardoises conséquentes. Il semble que cela est une pratique chez Didier Robert".
Au coeur du débat, le chantier de la nouvelle route du littoral. "La NRL, sous notre mandat, sera la variable d’ajustement" appuie le candidat "Pour une nouvelle Réunion". L’équipe de Patrick Lebreton dénonce le non-respect du rapport préconisant 162.2 millions d’euros d’épargne brute afin de respecter le coût initial du chantier. "On sait aujourd’hui que la Région n’a pas les capacités de financer la NRL au prix initial, car elle ne dispose que de 145,6 millions d’euros d’épargne brute", souligne sa colistière Catherine Gaud.
"Le programme du président de Région sortant est insincère"
Également dans la liste des remontrances adressées au président de Région sortant, l’explosion des frais de personnel et des dépenses de fonctionnement, mais aussi les commissions reversées par les SPL, les déplacements onéreux, la gestion des emplois verts, la continuité territoriale et enfin l’importation de matériaux pour la NRL.
Patrick Lebreton estime aujourd’hui que "70% des promesses n’ont pas été réalisées" et taxe le programme du président de Région sortant d’"insincère".
Le candidat propose donc un audit financier et organisationnel. Il a l’ambition de briguer deux mandats à la tête de la Région afin de mener à bien des projets d’envergure.
En fin de présentation, Patrick Lebreton présente donc son budget "Pour une nouvelle Réunion" qui représente une enveloppe globale de 5.5 milliards d’euros (hors route du littoral) afin d’"envisager la Réunion de 2030".
Dans ce budget, un plan d’urgence pour les artisans à hauteur de 200 millions d’euros. Le projet aéroportuaire représente 260 millions d’euros, le programme portuaire 50 millions d’euros, la politique de transports en commun 80 millions d’euros, la déviation haute de Saint-Benoît 130 millions d’euros, la rocade du Tampon à 130 millions d’euros, l’élargissement du pont de Sainte-Anne 15 millions d’euros. Au total, 510 millions d’euros dans les plans routiers et de transports.
Le projet d’économie sociale solidaire se verra allouer une enveloppe de 90 millions d’euros, l’économie circulaire 300 millions d’euros, la construction de lycées 100 millions d’euros, le logement 200 millions d’euros, le plan d’aménagement des hauts 80 millions d’euros et l’université de l’Océan Indien 200 millions d’euros. Au total, l’enveloppe représente 3.5 milliards d’euros d’investissements prioritaires.
Il n’hésite pas à revenir sur la gestion de la mairie du Tampon à l’époque, puis de la Communauté des Communes du Sud. Un passé qui, selon Patrick Lebreton "a fragilisé la commune, laissant derrière des ardoises conséquentes. Il semble que cela est une pratique chez Didier Robert".
Au coeur du débat, le chantier de la nouvelle route du littoral. "La NRL, sous notre mandat, sera la variable d’ajustement" appuie le candidat "Pour une nouvelle Réunion". L’équipe de Patrick Lebreton dénonce le non-respect du rapport préconisant 162.2 millions d’euros d’épargne brute afin de respecter le coût initial du chantier. "On sait aujourd’hui que la Région n’a pas les capacités de financer la NRL au prix initial, car elle ne dispose que de 145,6 millions d’euros d’épargne brute", souligne sa colistière Catherine Gaud.
"Le programme du président de Région sortant est insincère"
Également dans la liste des remontrances adressées au président de Région sortant, l’explosion des frais de personnel et des dépenses de fonctionnement, mais aussi les commissions reversées par les SPL, les déplacements onéreux, la gestion des emplois verts, la continuité territoriale et enfin l’importation de matériaux pour la NRL.
Patrick Lebreton estime aujourd’hui que "70% des promesses n’ont pas été réalisées" et taxe le programme du président de Région sortant d’"insincère".
Le candidat propose donc un audit financier et organisationnel. Il a l’ambition de briguer deux mandats à la tête de la Région afin de mener à bien des projets d’envergure.
En fin de présentation, Patrick Lebreton présente donc son budget "Pour une nouvelle Réunion" qui représente une enveloppe globale de 5.5 milliards d’euros (hors route du littoral) afin d’"envisager la Réunion de 2030".
Dans ce budget, un plan d’urgence pour les artisans à hauteur de 200 millions d’euros. Le projet aéroportuaire représente 260 millions d’euros, le programme portuaire 50 millions d’euros, la politique de transports en commun 80 millions d’euros, la déviation haute de Saint-Benoît 130 millions d’euros, la rocade du Tampon à 130 millions d’euros, l’élargissement du pont de Sainte-Anne 15 millions d’euros. Au total, 510 millions d’euros dans les plans routiers et de transports.
Le projet d’économie sociale solidaire se verra allouer une enveloppe de 90 millions d’euros, l’économie circulaire 300 millions d’euros, la construction de lycées 100 millions d’euros, le logement 200 millions d’euros, le plan d’aménagement des hauts 80 millions d’euros et l’université de l’Océan Indien 200 millions d’euros. Au total, l’enveloppe représente 3.5 milliards d’euros d’investissements prioritaires.