"Ma priorité concorde avec celles de ceux qui sont dans les métiers du tourisme. C'est de relancer au mieux et dans les meilleures conditions. Et tout le monde sait que cela est conditionné par la fin de cette période de crise sanitaire. On a pu entendre le préfet ce jeudi après-midi et ce qu’il a pu dire avec l’épée de Damoclès qui reste encore au-dessus de nos têtes d’ici novembre. Moi je veux dire simplement à ce niveau combien je mesure aujourd’hui le poids des responsabilités qui sont devant moi et je suis certain - et c’est pour cela que j’ai dit en rendant hommage à Stéphane Fouassin et en m’adressant aux personnels - que nous avons besoin de tout le monde pour pouvoir travailler à l’IRT mais aussi avec la FRT et les différents organismes qui structurent et relayent l’information sur le tourisme réunionnais.
Après la crise Gilets jaunes et la crise Covid-19 que nous vivons, nous avons observé une chute de fréquentation de près de 60% en 2020 par rapport à 2019 et des recettes financières qui enregistrent une perte de 252 millions d’euros, soit 61% des recettes habituelles. Ces indicateurs-là nous soulignent le sinistre dans lequel nous sommes. Nous savons que nous pouvons compter sur des acteurs touristiques qui ont une capacité de résistance, ils l’ont démontrée. Et c’est pour cela que je parlais d’arriver, en toute modestie, dans cette démarche sans que pour autant nous désarmions au niveau des ambitions. Je suis 1er vice-président en charge des finances et de l’économie, et je serai vigilant bien sûr sur les dossiers qui vont concerner le tourisme à La Réunion.
Le deuxième point c’est qu’en arrivant à l’IRT, j’ai voulu mettre une équipe de combat. Vous avez observé que le 1er vice-président, le 3ème et les autres membres du bureau sont des gens de la profession touristique même. C’est dire que l’on reconnaît le travail qui a été réalisé jusqu’ici et que l’on veut s’appuyer aussi sur les professionnels tout en assumant notre tâche au niveau politique. Nous on veut se mettre à l’écoute, demain, de tous celles et ceux qui ont des propositions d’action pour mettre en route notre projet.
Et pour répondre à votre question sur le projet que nous voulons mettre en place, nous ne voulons pas que ça soit un projet qui reste dans une logique de filières. On a connu ça et on veut plutôt une dimension transversale, autour des métiers et des institutions. C’est-à-dire qu’on ne met pas de côté l’aérien, l’hébergement, les prestations de loisirs, etc.
Même si la Région est chef de file de la compétence tourisme, on a envie aujourd’hui, sur le plan des institutions, que l’on puisse travailler avec les intercommunalités, avec les OTI mais aussi avec le Département qui a une compétence certaine à prendre en la matière.
Ce projet global doit coller au projet de mandature de la présidente qui nous donne comme axe fort celui de l’innovation, du tourisme durable, de la diversification et de la différenciation.
Entendez bien que c’est là le cadre et que, si aujourd’hui, on n'a pas mis en place les commissions, c’est justement pour qu’on les structure au mieux dans les quinze jours qui viennent et avoir les outils les plus offensifs et les plus forts pour affronter les crises, notamment celle dans laquelle nous sommes, et agir adroitement pour relancer le tourisme réunionnais."
Après la crise Gilets jaunes et la crise Covid-19 que nous vivons, nous avons observé une chute de fréquentation de près de 60% en 2020 par rapport à 2019 et des recettes financières qui enregistrent une perte de 252 millions d’euros, soit 61% des recettes habituelles. Ces indicateurs-là nous soulignent le sinistre dans lequel nous sommes. Nous savons que nous pouvons compter sur des acteurs touristiques qui ont une capacité de résistance, ils l’ont démontrée. Et c’est pour cela que je parlais d’arriver, en toute modestie, dans cette démarche sans que pour autant nous désarmions au niveau des ambitions. Je suis 1er vice-président en charge des finances et de l’économie, et je serai vigilant bien sûr sur les dossiers qui vont concerner le tourisme à La Réunion.
Le deuxième point c’est qu’en arrivant à l’IRT, j’ai voulu mettre une équipe de combat. Vous avez observé que le 1er vice-président, le 3ème et les autres membres du bureau sont des gens de la profession touristique même. C’est dire que l’on reconnaît le travail qui a été réalisé jusqu’ici et que l’on veut s’appuyer aussi sur les professionnels tout en assumant notre tâche au niveau politique. Nous on veut se mettre à l’écoute, demain, de tous celles et ceux qui ont des propositions d’action pour mettre en route notre projet.
Et pour répondre à votre question sur le projet que nous voulons mettre en place, nous ne voulons pas que ça soit un projet qui reste dans une logique de filières. On a connu ça et on veut plutôt une dimension transversale, autour des métiers et des institutions. C’est-à-dire qu’on ne met pas de côté l’aérien, l’hébergement, les prestations de loisirs, etc.
Même si la Région est chef de file de la compétence tourisme, on a envie aujourd’hui, sur le plan des institutions, que l’on puisse travailler avec les intercommunalités, avec les OTI mais aussi avec le Département qui a une compétence certaine à prendre en la matière.
Ce projet global doit coller au projet de mandature de la présidente qui nous donne comme axe fort celui de l’innovation, du tourisme durable, de la diversification et de la différenciation.
Entendez bien que c’est là le cadre et que, si aujourd’hui, on n'a pas mis en place les commissions, c’est justement pour qu’on les structure au mieux dans les quinze jours qui viennent et avoir les outils les plus offensifs et les plus forts pour affronter les crises, notamment celle dans laquelle nous sommes, et agir adroitement pour relancer le tourisme réunionnais."