Deuxième et dernier jour du procès de Patrick Lao-Kan ce vendredi. Accusé d'assassinat par l'avocate générale qui a requis une peine de 23 ans, le quadragénaire a finalement été condamné pour meurtre aggravé à 15 ans de réclusion criminelle. Une peine donc beaucoup plus clémente que les réquisitions.
Pour le Parquet, l'homme décrit par son entourage comme jaloux et possessif n'aurait pas supporté que sa compagne ait un amant et encore moins qu'elle désire le quitter. À leur domicile au Chaudron, une dispute le 16 juillet 2018 éclate et la victime reçoit trois coups de couteaux. Deux traces sont des blessures dites de défense au niveau de l'avant-bras et de la cuisse. Le troisième coup plus violent, au niveau du coeur, à coupé l'organe en deux.
Après avoir poignardé la victime, il aurait pris des somnifères et aurait retourné l'arme contre lui-même, à neuf reprises, tentant ainsi de se donner la mort. Mais pour Me Fabian Gorce, avocat de la défense, l'auteure du premier coup de couteau qui a blessé son client n'est autre que madame. L'acte de Patrick Lao-Kan aurait été de la légitime défense. Il aurait ensuite cherché à se donner la mort.
Car la défunte n'avait pas la réputation de se laisser faire. "Autoritaire", "manipulatrice", avec un "gros caractère", "rebelle", "déterminée" : c'est comme cela que ses proches la décrivent. "C'est monsieur Lao-Kan qui était la victime pendant 10 ans", déclare son conseil.
Mais le témoignage d'une ex-compagne confirme le comportement du meurtrier. Elle raconte s'être même cachée pendant un mois chez son frère pour échapper à Patrick Lao-Kan. Pourquoi "assassinat"? Car selon l'avocate générale, il avait mis "trois jours à ruminer, s'était armé du couteau et avait porté un coup violent au thorax qui s'avérait mortel"... d'où "l'intention de tuer".
Pour le Parquet, l'homme décrit par son entourage comme jaloux et possessif n'aurait pas supporté que sa compagne ait un amant et encore moins qu'elle désire le quitter. À leur domicile au Chaudron, une dispute le 16 juillet 2018 éclate et la victime reçoit trois coups de couteaux. Deux traces sont des blessures dites de défense au niveau de l'avant-bras et de la cuisse. Le troisième coup plus violent, au niveau du coeur, à coupé l'organe en deux.
Après avoir poignardé la victime, il aurait pris des somnifères et aurait retourné l'arme contre lui-même, à neuf reprises, tentant ainsi de se donner la mort. Mais pour Me Fabian Gorce, avocat de la défense, l'auteure du premier coup de couteau qui a blessé son client n'est autre que madame. L'acte de Patrick Lao-Kan aurait été de la légitime défense. Il aurait ensuite cherché à se donner la mort.
Car la défunte n'avait pas la réputation de se laisser faire. "Autoritaire", "manipulatrice", avec un "gros caractère", "rebelle", "déterminée" : c'est comme cela que ses proches la décrivent. "C'est monsieur Lao-Kan qui était la victime pendant 10 ans", déclare son conseil.
Mais le témoignage d'une ex-compagne confirme le comportement du meurtrier. Elle raconte s'être même cachée pendant un mois chez son frère pour échapper à Patrick Lao-Kan. Pourquoi "assassinat"? Car selon l'avocate générale, il avait mis "trois jours à ruminer, s'était armé du couteau et avait porté un coup violent au thorax qui s'avérait mortel"... d'où "l'intention de tuer".