Patrick Karam, le président du Conseil représentatif des Français d'Outre-mer (CREFOM), est actuellement en visite à La Réunion pour s'expliquer sur le concept "d'égalité réelle" portée par son instance et sur sa nécessité afin que les DOM puissent faire leur retard sur la France métropolitaine.
Pour l'ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'Outre-mer, après l'égalité civique liée à la fin de l'esclavage en 1848, l'égalité politique avec la départementalisation en 1946 et l'égalité sociale obtenue avec l'alignement des prestations sociales, une dernière égalité reste à conquérir : l'égalité économique réelle.
En effet pour Patrick Karam, il est encore inconcevable que les territoires d'outremer soient encore en queue de peloton des territoires nationaux si l'on considère tous les indicateurs de l'indice de développement humain.
Il rappelle que le PIB (produit intérieur brut) par habitant en 2009-2012 dans les DOM représentait en moyenne 62% du niveau de l'Hexagone, soit 83,2% de la Picardie, la région de France métropolitaine ayant le PIB/habitant le plus faible. Sur le chômage, le président du CREFOM ajoute que le taux d'emploi dans les DOM est inférieur de 18 points à celui de la métropole. Patrick Karam n'oublie pas le taux de pauvreté dans les territoires d'outremer, entre trois et quatre fois plus élevé comparé à celui de l'hexagone. Il prend l'exemple de La Réunion, qui en 2010, avait un taux de pauvreté de près de 42% alors que celui de la Seine-Saint-Denis était de 24,8% en 2011.
Malgré ces nombreux retards, les territoires d'outre-mer sont encore victimes pour Patrick Karam d'une "imposture", à savoir qu'ils seraient "assistés" et qu'ils "coûteraient chers à la France". "L'État a dépensé en 2013 22,5 milliards d'euros pour l'Outre-mer sur les quelque 1.000 milliards d'euros de dépenses", rappelle-t-il, ajoutant que 2,2% des dépenses pour plus de 4% de la population nationale démontre le fantasme de l'assistanat".
Pour mettre en application l'égalité réelle, Patrick Karam et le CREFOM proposent deux mesures.
La première, que soit votée en 2015 une loi-cadre qui doit fixer à l'État une "obligation de résultats" sur des objectifs d'amélioration de la convergence avec le standard hexagonal.
La seconde, une autre loi permettant d'élaborer et de fixer des objectifs dans le temps, en concertation avec les élus et les acteurs économiques et sociaux de chaque territoire d'outre-mer concerné.
Pour l'ancien délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'Outre-mer, après l'égalité civique liée à la fin de l'esclavage en 1848, l'égalité politique avec la départementalisation en 1946 et l'égalité sociale obtenue avec l'alignement des prestations sociales, une dernière égalité reste à conquérir : l'égalité économique réelle.
En effet pour Patrick Karam, il est encore inconcevable que les territoires d'outremer soient encore en queue de peloton des territoires nationaux si l'on considère tous les indicateurs de l'indice de développement humain.
Il rappelle que le PIB (produit intérieur brut) par habitant en 2009-2012 dans les DOM représentait en moyenne 62% du niveau de l'Hexagone, soit 83,2% de la Picardie, la région de France métropolitaine ayant le PIB/habitant le plus faible. Sur le chômage, le président du CREFOM ajoute que le taux d'emploi dans les DOM est inférieur de 18 points à celui de la métropole. Patrick Karam n'oublie pas le taux de pauvreté dans les territoires d'outremer, entre trois et quatre fois plus élevé comparé à celui de l'hexagone. Il prend l'exemple de La Réunion, qui en 2010, avait un taux de pauvreté de près de 42% alors que celui de la Seine-Saint-Denis était de 24,8% en 2011.
Malgré ces nombreux retards, les territoires d'outre-mer sont encore victimes pour Patrick Karam d'une "imposture", à savoir qu'ils seraient "assistés" et qu'ils "coûteraient chers à la France". "L'État a dépensé en 2013 22,5 milliards d'euros pour l'Outre-mer sur les quelque 1.000 milliards d'euros de dépenses", rappelle-t-il, ajoutant que 2,2% des dépenses pour plus de 4% de la population nationale démontre le fantasme de l'assistanat".
Pour mettre en application l'égalité réelle, Patrick Karam et le CREFOM proposent deux mesures.
La première, que soit votée en 2015 une loi-cadre qui doit fixer à l'État une "obligation de résultats" sur des objectifs d'amélioration de la convergence avec le standard hexagonal.
La seconde, une autre loi permettant d'élaborer et de fixer des objectifs dans le temps, en concertation avec les élus et les acteurs économiques et sociaux de chaque territoire d'outre-mer concerné.