Présent au point presse tenu cet après-midi à la Préfecture de Saint-Denis, Patrick Florès s’est exprimé sur l’attaque mortelle de requin qui a coûté la vie au petit Elio, 13 ans. L'élu en charge de la sécurisation des activités balnéaires à Saint-Paul et entraîneur de l'équipe nationale de surf, est "sous le choc". "C’est un drame insoutenable pour la commune de Saint-Paul, confie-t-il, la voix brisée par l'émotion. On voyait les choses s’éclaircir enfin…"
Après un an de travail avec la Région et l’Etat, la ville avait en effet signé un arrêté municipal permettant la mise à l’eau de "sentinelles de l’océan", des vigies-requin immergées dans le cadre du nouveau dispositif annoncé en février dernier. Un dispositif visant à autoriser de nouveau les activités nautiques dans des zones d’expérimentation opérationnelle.
Or, en raison de la turbidité de l’eau, ces vigies n’ont pas pu être déployées ce matin et ne le seront qu’en début de semaine prochaine. "En un an, nous avons beaucoup avancé, estime néanmoins Patrick Florès. On se projetait déjà sur le travail à mener sur les prochaines zones, après celles de Roches Noires et de Boucan Canot".
Les requins de récif, "les seuls régulateurs du lagon"
Au sujet de l’attaque mortelle survenue ce dimanche, Patrick Florès refuse de mettre la faute sur la jeune victime : "Le surf, c’est une passion. Mais je veux que les enfants comprennent qu’il faut faire preuve de patience et qu’ils m’écoutent. Le comportement de ma génération n’est plus valable. On ne doit pas prendre exemple sur nous". Selon lui, aujourd’hui, "le risque d’être attaqué existe à tout moment de la journée.". "Les temps ont changé", ajoute-t-il.
Patrick Florès déplore également la disparition des requins de récif. "Il n’y a plus de régulation par la pêche traditionnelle, souligne l'élu. Il y a 15 ans, le requin était commercialisé. Les requins de récif étaient les seuls régulateurs du lagon. Sans eux, toutes les autres espèces se multiplient".
Après un an de travail avec la Région et l’Etat, la ville avait en effet signé un arrêté municipal permettant la mise à l’eau de "sentinelles de l’océan", des vigies-requin immergées dans le cadre du nouveau dispositif annoncé en février dernier. Un dispositif visant à autoriser de nouveau les activités nautiques dans des zones d’expérimentation opérationnelle.
Or, en raison de la turbidité de l’eau, ces vigies n’ont pas pu être déployées ce matin et ne le seront qu’en début de semaine prochaine. "En un an, nous avons beaucoup avancé, estime néanmoins Patrick Florès. On se projetait déjà sur le travail à mener sur les prochaines zones, après celles de Roches Noires et de Boucan Canot".
Les requins de récif, "les seuls régulateurs du lagon"
Au sujet de l’attaque mortelle survenue ce dimanche, Patrick Florès refuse de mettre la faute sur la jeune victime : "Le surf, c’est une passion. Mais je veux que les enfants comprennent qu’il faut faire preuve de patience et qu’ils m’écoutent. Le comportement de ma génération n’est plus valable. On ne doit pas prendre exemple sur nous". Selon lui, aujourd’hui, "le risque d’être attaqué existe à tout moment de la journée.". "Les temps ont changé", ajoute-t-il.
Patrick Florès déplore également la disparition des requins de récif. "Il n’y a plus de régulation par la pêche traditionnelle, souligne l'élu. Il y a 15 ans, le requin était commercialisé. Les requins de récif étaient les seuls régulateurs du lagon. Sans eux, toutes les autres espèces se multiplient".