Le moins que l'on puisse dire, c'est que Jean-Marc R. connait plutôt bien son affaire. En effet, avec 41 mentions à son casier dont 37 pour des faits de vol, il est quelque peu rodé à l'exercice. Il est même relativement agressif à la barre quand le président énumère les éléments de son palmarès :"Passons sur mon passé", dit le prévenu agacé à la barre. "Ça nous permet de savoir à qui nous avons affaire et ce n'est pas vous qui décidez de ce que je dis", rétorque sèchement le président d'audience.
Les faits sont particulièrement simples. Jean-Marc R. prend 5 ou 6 enceintes au super U qu'il dépose dans un coin au bout des caisses. Il fait le tour en sortant puis récupère son larcin. Il est repéré par les vigiles et interpellé par la police.
Il "refourgue" le matériel chez Cash Converters
La procédure fera qu'il est présenté ce mercredi en comparution immédiate. "C'est malhonnête mais quand j'ai fini de payer ma pension, je n'ai plus rien pour vivre à la fin du mois", indique-t-il pour sa défense. "Mi vende pour manger" , ajoute-t-il, expliquant qu'il "refourgue" le matériel chez Cash Converters.
"Les faits sont simples et reconnus. Son casier judiciaire fait 14 pages et sur les 41 mentions, il y en a 37 pour des faits de vol. C'est sa manière de vivre. De plus, Cash Converters adopte clairement une position de receleur. Je vous demande une peine de 8 mois de prison assortie d'un maintien en détention ainsi que la révocation totale de 6 mois du sursis précédent", requiert le parquet.
La défense met en avant un défaut de procédure, la qualifiant "d'inhabituelle et d'hallucinante", plaide pour une peine plus légère et demande la clémence du tribunal.
Auteur d'une plaidoirie de belle facture, la robe noire n'aura pas ému le tribunal. Jean-Marc R. est condamné à 10 mois de prison. Il voit prononcée la révocation de 6 mois de sursis et dormira ce soir en détention.
Les faits sont particulièrement simples. Jean-Marc R. prend 5 ou 6 enceintes au super U qu'il dépose dans un coin au bout des caisses. Il fait le tour en sortant puis récupère son larcin. Il est repéré par les vigiles et interpellé par la police.
Il "refourgue" le matériel chez Cash Converters
La procédure fera qu'il est présenté ce mercredi en comparution immédiate. "C'est malhonnête mais quand j'ai fini de payer ma pension, je n'ai plus rien pour vivre à la fin du mois", indique-t-il pour sa défense. "Mi vende pour manger" , ajoute-t-il, expliquant qu'il "refourgue" le matériel chez Cash Converters.
"Les faits sont simples et reconnus. Son casier judiciaire fait 14 pages et sur les 41 mentions, il y en a 37 pour des faits de vol. C'est sa manière de vivre. De plus, Cash Converters adopte clairement une position de receleur. Je vous demande une peine de 8 mois de prison assortie d'un maintien en détention ainsi que la révocation totale de 6 mois du sursis précédent", requiert le parquet.
La défense met en avant un défaut de procédure, la qualifiant "d'inhabituelle et d'hallucinante", plaide pour une peine plus légère et demande la clémence du tribunal.
Auteur d'une plaidoirie de belle facture, la robe noire n'aura pas ému le tribunal. Jean-Marc R. est condamné à 10 mois de prison. Il voit prononcée la révocation de 6 mois de sursis et dormira ce soir en détention.