
Le communiqué :
La journée de mobilisation contre la retraite à 64 ans est l’occasion de mettre également sur la table la situation des agriculteurs réunionnais.
En effet, la loi Chassaigne a été une avancée pour certains. Mais pour avoir droit à une pension égale à 85 % du SMIC, il faut justifier d’une carrière complète avec le nombre de trimestres de cotisation requis. Cette condition est extrêmement difficile à remplir à La Réunion, compte tenu du contexte particulier de notre agriculture.
Dans ces conditions, le montant des pensions pour les agriculteurs est nettement inférieur au seuil de pauvreté. Cette situation pousse la plupart des personnes concernées à prolonger leur activité. En conséquence, il devient plus difficile pour les jeunes de reprendre une exploitation agricole. À leur tour, ces jeunes ne pourront justifier du nombre de trimestre requis pour avoir droit à une retraite pleine, compte tenu du démarrage tardif de leur carrière.
La CGPER s’oppose à toute mesure consistant à allonger la durée de cotisation pour avoir une retraite complète. Elle appelle donc les agriculteurs à participer à la manifestation de demain à Saint-Denis.
La CGPER demande que les pouvoirs publics interviennent afin de permettre à tous les agriculteurs d’avoir droit à une retraite minimale égale à 85 % du SMIC, et donc supérieure au seuil de pauvreté.
Pour la CGPER, la solidarité nationale doit être mise à contribution pour atteindre cet objectif.
Le Président de la CGPER
Jean-Michel Moutama
La journée de mobilisation contre la retraite à 64 ans est l’occasion de mettre également sur la table la situation des agriculteurs réunionnais.
En effet, la loi Chassaigne a été une avancée pour certains. Mais pour avoir droit à une pension égale à 85 % du SMIC, il faut justifier d’une carrière complète avec le nombre de trimestres de cotisation requis. Cette condition est extrêmement difficile à remplir à La Réunion, compte tenu du contexte particulier de notre agriculture.
Dans ces conditions, le montant des pensions pour les agriculteurs est nettement inférieur au seuil de pauvreté. Cette situation pousse la plupart des personnes concernées à prolonger leur activité. En conséquence, il devient plus difficile pour les jeunes de reprendre une exploitation agricole. À leur tour, ces jeunes ne pourront justifier du nombre de trimestre requis pour avoir droit à une retraite pleine, compte tenu du démarrage tardif de leur carrière.
La CGPER s’oppose à toute mesure consistant à allonger la durée de cotisation pour avoir une retraite complète. Elle appelle donc les agriculteurs à participer à la manifestation de demain à Saint-Denis.
La CGPER demande que les pouvoirs publics interviennent afin de permettre à tous les agriculteurs d’avoir droit à une retraite minimale égale à 85 % du SMIC, et donc supérieure au seuil de pauvreté.
Pour la CGPER, la solidarité nationale doit être mise à contribution pour atteindre cet objectif.
Le Président de la CGPER
Jean-Michel Moutama