J’avais formulé la proposition de l’organisation d’un conseil des ministres extraordinaire à la Réunion, de façon à permettre au gouvernement de prendre la véritable mesure des problèmes que connait notre ile et d’y apporter les réponses spécifiques qui s’imposent, et aux Réunionnais de cesser d’avoir le sentiment qu’aucun politique n’est capable de proposer des mesures susceptibles de permettre une émélioration de notre situation.
Il me revient aujourd’hui d’un fin analyste de la politique à Paris qu’il est inenvisageable que le président Hollande se déplace dans l’ile tant que les problèmes internes à la fédération socialiste ne seront pas résolus. Comment en effet organiser un tel déplacement? Si le président fait le choix de visiter en premier Saint-Denis, Patrick Lebreton et Jean-Claude Fruteau risquent de ne pas apprécier. Et l’inverse est tout aussi vrai.
Autre question essentielle : à qui serrer la main en premier à la descente de l’avion, sans que cela n’entraine des conséquences diplomatiques incalculables?
On l’aura compris, ce n’est pas demain la veille que le président Hollande effectuera ce déplacement qui serait pourtant salutaire pour la Réunion…