L’Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) a été saisi par le président du Parlement européen au sujet de cas litigieux de 20 assistants parlementaires engagés par des eurodéputés du Front national.
L’enquête porte sur d’éventuelles irrégularités financières commises par le parti frontiste.
Les 20 assistants, qui occupent des postes clés au sein du Front national, sont soupçonnés de ne jamais travailler sur le front européen, alors qu’ils sont rémunérés par l’Union européenne.
Selon le journal Le Monde, pour cette seule législature, le préjudice s’élèverait déjà à 7,5 millions d’euros.
Dans un communiqué, le Parlement européen indique que « l’administration du Parlement européen a constaté la présence de 20 assistants de parlementaires européens à des postes officiels alors que ceux-ci doivent nécessairement et directement travailler à l’exercice du mandat parlementaire des députés européens ».