On a l’habitude de dénoncer -à raison- la violence des groupes d’extrême droite. Il ne faut pas pour autant oublier les militants d’extrême gauche qui en terme de violences et de connerie n’ont rien à leur envier…
Près de 2 à 300 manifestants écologistes extrémistes et d’extrême gauche habillés de noir et encagoulés s’en sont pris aux forces de l’ordre cet après midi place de la République à Paris, au moment même où s’ouvraient les travaux du COP21.
Ils n’ont pas hésité à profaner le mémorial dressé en l’honneur des victimes des attentats du 13 novembre dernier, et à se servir des bougies allumées en mémoire des victimes comme projectiles contre les CRS et les policiers.
Abject !
Selon des témoignages publiés par [BFMTV]urlblank:http://www.bfmtv.com//societe/heurts-a-paris-le-mal-au-coeur-des-parisiens-au-memorial-de-republique-932773.html , « Serena, 18 ans, cherche désespérément la bougie « marron à paillettes » déposée il y a quelques jours pour une amie qui a perdu un proche lors des attentats. « C’est désolant, c’est censé être un lieu de recueillement ».
Pour éviter les dégâts et empêcher les plus virulents de se servir, des manifestants pacifiques ont formé une chaîne humaine autour de la statue. Drapeaux arc-en-ciel à la main, certains demandent aux groupes violents de cesser de jeter des projectiles. « Choisis ton camp », répond, hargneux, un manifestant. « Toi tu manifestes comme t’en as envie, moi je manifeste comme ça », rétorque un autre, hué alors qu’il cassait une poubelle.
« De quel droit peut-on ainsi cracher sur les morts, cracher sur leur mémoire ? », dit Laurène, une manifestante de 19 ans. « Cette semaine, j’ai vu un père venu exprès des États-Unis pour déposer une bougie pour sa fille tuée au Bataclan », raconte cette étudiante. Sac poubelle à la main, Nouria, qui vient trois fois par semaine nettoyer le mémorial, répare déjà les dégâts en remplaçant les fleurs et les bougies disparues ou brisées. « Ces gens n’ont aucun respect pour les morts », déplore cette quinquagénaire, qui a « essayé de les en empêcher », en vain« .
Les policiers ont répliqué à coups de grenades lacrymogènes et ont procédé à 208 interpellations, dont 108 gardes à vue.
Reste à savoir maintenant quel sort Christiane Taubira va leur réserver…