Alors qu’il descendait du bus pour rejoindre son hôtel, il raconte s’être aperçu qu’il était suivi par les deux hommes qui s’en sont violemment pris à lui… avant de tenter de lui imposer une fellation.
Il a alors fait mine d’accepter, avant de mordre violemment le pénis de son agresseur.
Sous la douleur, l’homme l’a lâché et s’est enfui en compagnie de son complice.
Le Canadien est allé porter plainte au commissariat le plus proche et ce n’est qu’après plus de cinq mois d’enquête que les deux hommes de 25 ans ont été retrouvés, mis en examen et placés en détention provisoire le 13 janvier dernier, selon Le Parisien.
Partant de l’hypothèse que l’homme qui s’était fait mordre avait dû se rendre dans un hôpital pour se faire soigner, ils ont passé en revue tous les établissements hospitaliers du secteur. Le Parisien révèle qu’ils ont fini par découvrir que « le même jour, à 16 heures, un certain Ahmed K., un Tunisien domicilié à Colombes (Hauts-de-Seine), s’était présenté à l’hôpital Max-Fourestier, à Nanterre, pour faire soigner… une morsure au pénis« .
Une rapide enquête a également permis de mettre la main sur son complice, un autre Tunisien du même âge.
Le 10 janvier dernier, Ahmed K. a été interpellé. Son ADN correspond bien à celui retrouvé sur la robe de la victime. En garde à vue, l’homme a contesté le viol. Selon lui, le touriste était consentant et il lui aurait même fait des avances. Et il a affirmé aux policiers ne pas comprendre pourquoi le Canadien l’a mordu.