

Dans les bureaux, pas d'inspecteur de circonscription à l'horizon mais une secrétaire qui "transmettra le message". En guise de message, les parents d'élèves ont déposé trois gerbes de fleurs en l'honneur des trois classes que le même inspecteur avait promis d'ouvrir à la rentrée si le seuil de 26 élèves par classes venait à être dépassé, ce qui est le cas aux écoles Victor Hugo (29 chez les petites sections, 28 chez les moyennes sections et 29 chez les grandes) et à l'école José Barau (moins touchée mais certaines sections atteignent 29 élèves par classe).
Un message, "merci pour le travail accompli Monsieur l'inspecteur", a accompagné le geste ironique des parents d'élèves qui disent désormais vouloir s'adresser directement au Recteur. Ils comptent à ce titre aller faire entendre leur ras-le-bol mercredi prochain, sous les fenêtres du Rectorat cette fois.
Saint-Leu entre dans le rond
Autre exaspération notable ce jour, à Saint-Leu, où la nouvelle de la non-ouverture de classe a été annoncée aux parents. "La directrice nous a informé de la réponse négative du Rectorat", affirme un parent d'élève, accompagné d'une vingtaine de parents à l'école maternelle Centre de Saint-Leu. "Nous avons à ce jour une moyenne de 29,12 élèves dans les huit classes, dont deux classes de petite section à 31 élèves. C'est déjà beaucoup plus que d'autres établissements", précisent les parents d'élèves. Pour rappel, 26 était le seuil au-delà duquel une ouverture de classe devait avoir lieu.
L'établissement, qui est sur le point d'être classé en "Réseau réussite scolaire" se trouve toujours officiellement en Zone d'éducation prioritaire (ZEP). "Nous avons formulé une demande de rencontre avec le Rectorat hier, avec une réponse attendue avant midi ce vendredi. Nous ne cesserons pas la mobilisation", promettent les parents "indignés" de Saint-Leu.