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Paillotes : Le rapporteur public conclut à l’irrecevabilité de la requête du collectif DPM

Les paillotes une nouvelle fois au tribunal administratif et un nouveau rebondissement à ajouter à ce feuilleton. Le rapporteur public a présenté ce jeudi son avis concernant la requête déposée par le collectif de défense du DPM. Une requête qui demandait la suspension des autorisations d’occupation temporaire (AOT) des restaurants de plage à l’Hermitage. Si […]

Ecrit par A.D – le jeudi 14 juin 2018 à 12H03

Les paillotes une nouvelle fois au tribunal administratif et un nouveau rebondissement à ajouter à ce feuilleton.

Le rapporteur public a présenté ce jeudi son avis concernant la requête déposée par le collectif de défense du DPM. Une requête qui demandait la suspension des autorisations d’occupation temporaire (AOT) des restaurants de plage à l’Hermitage. Si le juge des référés avait ordonné la suspension de l’exécution des AOT le 16 mars dernier, et avait donc statué en faveur de l’association, le rapporteur public a confirmé l’irrecevabilité de la requête, ce jeudi matin. Une mauvaise surprise pour l’avocat de l’association, Me Alain Antoine: « Notre requête n’est pas recevable car nous n’habitons pas à moins de 200 mètres de la plage. Mais la plage appartient à tous les Réunionnais. Il s’agit d’une plage sur laquelle ont devrait pouvoir se promener mais qui est entravée ». Il rappelle également le « fracas écologique » de ces restaurants et leur effet néfaste sur le lagon.

Mais selon l’avocat des restaurateurs (sauf la Bobine), Me Didier Antelme, les requérants n’ont présenté aucune expertise et donc aucune preuve de dégradation du lagon. « Il y a bien d’autres facteurs qui impactent le lagon, explique-t-il, mais ils avancent cet argument-là car ils n’ont pas assez d’éléments ».

La commune de Saint-Paul le rappelle également: l’association de défense du DPM n’a pas d’intérêt personnel dans l’affaire et n’a donc pas le statut nécessaire pour mener cette requête. Cette dernière avance également l’argument du manque de mise en concurrence des restaurants mais « il n’y a aucune conséquence directe pour les requérants ». Selon la défense, il s’agirait plutôt d’« un principe ».

Le délibéré devrait être rendu dans un « bref délai ». Logiquement avant l’expiration des AOT, le 30 juin. AOT dont le préfet et la mairie de Saint-Paul ont d’ores et déjà annoncé qu’ils n’avaient pas l’intention de les prolonger. Si cette hypothèse devait se vérifier, la décision que pourrait rendre le tribunal administratif n’aurait plus qu’une dimension symbolique.

Soe Hitchon sur place

 

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