
Va-t-il finalement y avoir une porte de sortie dans le conflit interne qui oppose la fédération du Parti socialiste au Progrès ?
C'est en tous cas ce que propose Philippe Leconstant, premier secrétaire de la fédération, qui a exclusivement évoqué le cas des municipales, et surtout le cas de Saint-Benoît, où le maire, le progressiste Jean-Claude Fruteau, n'a pas renouvelé sa cotisation depuis 2009.
"Aucun loup, aucun flou"
"A Saint-Benoît, la situation pose problème", admet Philippe Leconstant, par ailleurs premier adjoint de Jean-Claude Fruteau dans sa commune. "En septembre 2012 (à l'occasion d'un vote interne, ndlr), on a découvert qu'il n'était plus à jour de cotisation. Ce n'est pas une erreur de sa part, il a dû négliger, je ne sais pas... Pourquoi il n'a pas repris son adhésion ? C'est le point d'interrogation", poursuit Philippe Leconstant.
Pour montrer qu'il n'y a "aucun loup, aucun flou, aucune magouille" de sa part, le Premier secrétaire fédéral rappelle que les règles des élections internes avant les municipales ont été fixées au niveau national. Chaque candidat ou adhérent, s'il souhaite prendre part à l'élection du premier des socialistes dans sa commune, doit être à jour de cotisation dans sa section six mois avant le vote interne.
D'un point de vue purement administratif, donc, Jean-Claude Fruteau est "out". "C'est à moi de trouver la solution pour sortir de cette situation", estime Philippe Leconstant, qui a rencontré mercredi dernier le député-maire de Saint-Benoît pour lui faire la proposition suivante.
Une dérogation pour J-C Fruteau, Leconstant en retrait ?
"Jean-Claude Fruteau, en tant que maire, est le candidat naturel pour être le 1er des socialistes à Saint-Benoît. J'offre aujourd'hui à Jean-Claude Fruteau la possibilité de faire acte de candidature dans la section de Saint-Benoît à titre dérogatoire. Il s'agit d'un acte politique pour mettre fin à cette situation intenable qui crée la division", explique-t-il.
Au nom de l'unité, Philippe Leconstant, qui envisageait de se présente r à la section de Saint-Benoît pour les municipales, se met donc volontairement en retrait. "S'il (Fruteau, ndlr) accepte de présenter sa candidature, il est évident que je ne serai pas candidat. Ma candidature n'a de sens que si Jean-Claude Fruteau n'est pas en mesure de se présenter", ajoute-t-il.
Cette dérogation "concerne toutes les sections", souligne par ailleurs le Premier fédéral. Ainsi, Patrick Lebreton ou encore Michel Vergoz, deux ténors du Progrès qui ne sont pas à jour de cotisation dans leur section, peuvent s'ils le souhaitent faire acte de candidature aux élections internes du PS. Jean-Jacques Vlody, lui,est à jour et candidat depuis le 2 septembre dans la section PS du Tampon.
La date des élections une nouvelle fois modifiée
Conséquence directe, le délai pour faire acte de candidature a été repoussé d'une semaine. Il devait expirer ce 9 septembre à minuit, il le sera le 16 septembre prochain à minuit. Et autre conséquence de taille pour les militants socialistes, les élections, qui avaient été avancées, sont repoussées d'une semaine, au jeudi 26 septembre, soit trois jours avant les primaires du Progrès. En cas de second tour, le vote des militants aura lieu le 3 octobre. Des dates qui doivent être validées par le bureau national, à Paris, ce mardi 10 septembre.
Philippe Leconstant assure que sa proposition a reçu "un accueil chaleureux" au niveau de la direction du national, où l'on suit ces bisbilles internes de près. Reste à Jean-Claude Fruteau et au Progrès d'accepter la porte de sortie proposée par la fédération pour présenter un semblant d'unité lors des municipales. "Il réfléchit" et doit donner sa réponse à Philippe Leconstant à son retour de Paris, jeudi 12 septembre. "Mon souhait est qu'il y ait un candidat socialiste élu par sa section dans chaque commune : Tantôt un qui travaille à la fédération, tantôt un candidat du Progrès, pourvu que ce soient les sections qui les désignent", résume Philippe Leconstant
Il n'en reste pas moins que ces "dérogations" accordées aux élus du Progrès, pourraient, en coulisse, choquer certains militants socialistes, simples adhérents, qui eux, paient leur cotisation chaque année...
C'est en tous cas ce que propose Philippe Leconstant, premier secrétaire de la fédération, qui a exclusivement évoqué le cas des municipales, et surtout le cas de Saint-Benoît, où le maire, le progressiste Jean-Claude Fruteau, n'a pas renouvelé sa cotisation depuis 2009.
"Aucun loup, aucun flou"
"A Saint-Benoît, la situation pose problème", admet Philippe Leconstant, par ailleurs premier adjoint de Jean-Claude Fruteau dans sa commune. "En septembre 2012 (à l'occasion d'un vote interne, ndlr), on a découvert qu'il n'était plus à jour de cotisation. Ce n'est pas une erreur de sa part, il a dû négliger, je ne sais pas... Pourquoi il n'a pas repris son adhésion ? C'est le point d'interrogation", poursuit Philippe Leconstant.
Pour montrer qu'il n'y a "aucun loup, aucun flou, aucune magouille" de sa part, le Premier secrétaire fédéral rappelle que les règles des élections internes avant les municipales ont été fixées au niveau national. Chaque candidat ou adhérent, s'il souhaite prendre part à l'élection du premier des socialistes dans sa commune, doit être à jour de cotisation dans sa section six mois avant le vote interne.
D'un point de vue purement administratif, donc, Jean-Claude Fruteau est "out". "C'est à moi de trouver la solution pour sortir de cette situation", estime Philippe Leconstant, qui a rencontré mercredi dernier le député-maire de Saint-Benoît pour lui faire la proposition suivante.
Une dérogation pour J-C Fruteau, Leconstant en retrait ?
"Jean-Claude Fruteau, en tant que maire, est le candidat naturel pour être le 1er des socialistes à Saint-Benoît. J'offre aujourd'hui à Jean-Claude Fruteau la possibilité de faire acte de candidature dans la section de Saint-Benoît à titre dérogatoire. Il s'agit d'un acte politique pour mettre fin à cette situation intenable qui crée la division", explique-t-il.
Au nom de l'unité, Philippe Leconstant, qui envisageait de se présente r à la section de Saint-Benoît pour les municipales, se met donc volontairement en retrait. "S'il (Fruteau, ndlr) accepte de présenter sa candidature, il est évident que je ne serai pas candidat. Ma candidature n'a de sens que si Jean-Claude Fruteau n'est pas en mesure de se présenter", ajoute-t-il.
Cette dérogation "concerne toutes les sections", souligne par ailleurs le Premier fédéral. Ainsi, Patrick Lebreton ou encore Michel Vergoz, deux ténors du Progrès qui ne sont pas à jour de cotisation dans leur section, peuvent s'ils le souhaitent faire acte de candidature aux élections internes du PS. Jean-Jacques Vlody, lui,est à jour et candidat depuis le 2 septembre dans la section PS du Tampon.
La date des élections une nouvelle fois modifiée
Conséquence directe, le délai pour faire acte de candidature a été repoussé d'une semaine. Il devait expirer ce 9 septembre à minuit, il le sera le 16 septembre prochain à minuit. Et autre conséquence de taille pour les militants socialistes, les élections, qui avaient été avancées, sont repoussées d'une semaine, au jeudi 26 septembre, soit trois jours avant les primaires du Progrès. En cas de second tour, le vote des militants aura lieu le 3 octobre. Des dates qui doivent être validées par le bureau national, à Paris, ce mardi 10 septembre.
Philippe Leconstant assure que sa proposition a reçu "un accueil chaleureux" au niveau de la direction du national, où l'on suit ces bisbilles internes de près. Reste à Jean-Claude Fruteau et au Progrès d'accepter la porte de sortie proposée par la fédération pour présenter un semblant d'unité lors des municipales. "Il réfléchit" et doit donner sa réponse à Philippe Leconstant à son retour de Paris, jeudi 12 septembre. "Mon souhait est qu'il y ait un candidat socialiste élu par sa section dans chaque commune : Tantôt un qui travaille à la fédération, tantôt un candidat du Progrès, pourvu que ce soient les sections qui les désignent", résume Philippe Leconstant
Il n'en reste pas moins que ces "dérogations" accordées aux élus du Progrès, pourraient, en coulisse, choquer certains militants socialistes, simples adhérents, qui eux, paient leur cotisation chaque année...