"Ils pensent qu'on va se décourager, qu'on ne viendra plus, ils se trompent !" Les élus PLR de Saint-Paul ont fait une double mise au point ce jeudi.
Non, ils ne sont pas les instigateurs de l'intrusion des gros bras qui ont maté Joseph Sinimalé la semaine dernière. Et oui, il faudra compter sur eux malgré les quolibets qui continuent de pleuvoir à chacun de leur déplacement en conseil. Trois plaintes ont d’ailleurs été déposées par le groupe d’opposition.
C'est donc sans eux que s'est joué ce conseil inédit la semaine dernière. Ils commentent la scène après l'orage : "c'est le retour de bâton", explique Jean-Marc Gamarus. Lui qui plaint les employés communaux, embarqués bien malgré eux "dans cette ambiance".
"Avec son maire, la commune est devenue le Far west city de la Réunion", image l'ex-1er adjoint d'Huguette Bello. "C'est pas glorieux, Saint-Paul renoue avec ses démons", estime même l'ancien syndicaliste. Jean-Marc Gamarus a même une attention pour ses collègues élus de la majorité, dont "beaucoup d’entre eux étaient venus travailler, mais pas dans ce climat malsain. Ils sont désemparés", croit-il savoir.
Joseph Sinimalé endosse le costume de Robin des bois
Jouant aussi de la métaphore, sa collègue écologiste Mélissa Cousin voit en Joseph Sinimalé "le Robin des Bois qui a fait un chèque en bois à ses militants. iIs ont cru à tout ce qu'il promettait". La part de responsabilité est partagée selon elle. Bien que "bernées, ces personnes ont aussi leur part de responsabilité", ajuste la militante EELV. Avec Jean-Marc Gamarus, elle invite d'ailleurs "les citoyens à penser à l'intérêt collectif avant de passer dans les isoloirs. L'honnêteté doit être le premier critère pour remporter les élections", affirme l'ancienne conseillère municipale de la majorité plurielle de gauche d'Huguette Bello. Ce qui s'est passé, "c'est une mise en garde avant les élections", rappellent-ils, alors que leurs informateurs annoncent que le maire tente de remplir des bus avec des agents communaux pour le meeting de la droite à Expobat le 18 octobre.
Emmanuel Séraphin a conclu le feu des critiques en répondant au 3ème adjoint (Fabrice Marouvin, ndlr). L’ancien pilote de l’aménagement de la commune sous l’ère Bello n’apprécie pas du tout que la nouvelle équipe s’attribue la sortie de terre des projets lancés sous sa mandature.
Il égrène : "le PLU impossible à mettre en œuvre depuis 30 ans est devenu réalité en 2012, la rénovation urbaine du centre ville, 35 crèches ont permis de créer 250 emplois, 32 opérations d’aménagement sont en cours, pour une vitesse de croisière de 500 logements/l’an, chiffre jamais atteint à Saint-Paul ! L’esplanade des roches noires, c’est nous qui l’avons faite, l’aménagement des chemins d’exploitation pour les planteurs, le réaménagement du front de mer, ses airs de jeux, les toilettes publiques, la gare routière, la relance du parc hôtel Maïdo,…" Autant de projets que les proches de la tête de liste Huguette Bello auront sans doute loisir à rappeler d'ici le 1er tour.
Non, ils ne sont pas les instigateurs de l'intrusion des gros bras qui ont maté Joseph Sinimalé la semaine dernière. Et oui, il faudra compter sur eux malgré les quolibets qui continuent de pleuvoir à chacun de leur déplacement en conseil. Trois plaintes ont d’ailleurs été déposées par le groupe d’opposition.
C'est donc sans eux que s'est joué ce conseil inédit la semaine dernière. Ils commentent la scène après l'orage : "c'est le retour de bâton", explique Jean-Marc Gamarus. Lui qui plaint les employés communaux, embarqués bien malgré eux "dans cette ambiance".
"Avec son maire, la commune est devenue le Far west city de la Réunion", image l'ex-1er adjoint d'Huguette Bello. "C'est pas glorieux, Saint-Paul renoue avec ses démons", estime même l'ancien syndicaliste. Jean-Marc Gamarus a même une attention pour ses collègues élus de la majorité, dont "beaucoup d’entre eux étaient venus travailler, mais pas dans ce climat malsain. Ils sont désemparés", croit-il savoir.
Joseph Sinimalé endosse le costume de Robin des bois
Jouant aussi de la métaphore, sa collègue écologiste Mélissa Cousin voit en Joseph Sinimalé "le Robin des Bois qui a fait un chèque en bois à ses militants. iIs ont cru à tout ce qu'il promettait". La part de responsabilité est partagée selon elle. Bien que "bernées, ces personnes ont aussi leur part de responsabilité", ajuste la militante EELV. Avec Jean-Marc Gamarus, elle invite d'ailleurs "les citoyens à penser à l'intérêt collectif avant de passer dans les isoloirs. L'honnêteté doit être le premier critère pour remporter les élections", affirme l'ancienne conseillère municipale de la majorité plurielle de gauche d'Huguette Bello. Ce qui s'est passé, "c'est une mise en garde avant les élections", rappellent-ils, alors que leurs informateurs annoncent que le maire tente de remplir des bus avec des agents communaux pour le meeting de la droite à Expobat le 18 octobre.
Emmanuel Séraphin a conclu le feu des critiques en répondant au 3ème adjoint (Fabrice Marouvin, ndlr). L’ancien pilote de l’aménagement de la commune sous l’ère Bello n’apprécie pas du tout que la nouvelle équipe s’attribue la sortie de terre des projets lancés sous sa mandature.
Il égrène : "le PLU impossible à mettre en œuvre depuis 30 ans est devenu réalité en 2012, la rénovation urbaine du centre ville, 35 crèches ont permis de créer 250 emplois, 32 opérations d’aménagement sont en cours, pour une vitesse de croisière de 500 logements/l’an, chiffre jamais atteint à Saint-Paul ! L’esplanade des roches noires, c’est nous qui l’avons faite, l’aménagement des chemins d’exploitation pour les planteurs, le réaménagement du front de mer, ses airs de jeux, les toilettes publiques, la gare routière, la relance du parc hôtel Maïdo,…" Autant de projets que les proches de la tête de liste Huguette Bello auront sans doute loisir à rappeler d'ici le 1er tour.