
Le député David Lorion s’interroge sur l’équilibre budgétaire notamment dans le domaine du logement en Outre-mer à la lecture du Projet de loi de Finances 2018.
Le programme 123 qui finance l’amélioration des conditions de vie des populations Outre-mer baisse ainsi de 6,7 % en 2018 pour atteindre les 53 millions d’euros. Une diminution qui s’ajoute à celle du programme logement (moins 20 millions d’euros) et qui " met en danger toute une filière du BTP et des entreprises qui restera avec aussi peu de marchés publics " .
Le député note également des baisses de budget pour les transferts aux ménages, l’accession à la propriété ou encore l’amélioration de l’habitat privé. "Seule consolation, les constructions des LLS et des LLTS gardent un budget équivalent avec 152M€ en 2018 contre 151M€ en 2017, en autorisation d’engagement".
Ce budget apparaît comme "un coup de rabot" pour les futurs propriétaires en première accession et enlève les dernières possibilités d’accession en supprimant l’APL accession.
Le budget de l’Outre-mer n’augmente pas non plus, assure David Lorion. "La hausse proclamée de 4,4% du crédit de l’Outre-mer est liée au fait qu’en 2017 près de 85 millions d’euros attribués au ministère des Outre-mer pour des opérations en faveur des écoles en Polynésie, en Nouvelle-Calédonie et à Mayotte, ont été exécutés en réalité par le ministère de l’Éducation nationale. Par conséquent le budget de l’Outre-mer de 2017 était en réalité de 2020 M€ (qui correspond à la LFI 2017 au format 2018) moins les 85M€. Le fait de reprogrammer 2020 M€ en 2018 sans les crédits délégués, c’est l’explication de la hausse du PLF de 2018 de 4,4%!"
Le programme 123 qui finance l’amélioration des conditions de vie des populations Outre-mer baisse ainsi de 6,7 % en 2018 pour atteindre les 53 millions d’euros. Une diminution qui s’ajoute à celle du programme logement (moins 20 millions d’euros) et qui " met en danger toute une filière du BTP et des entreprises qui restera avec aussi peu de marchés publics " .
Le député note également des baisses de budget pour les transferts aux ménages, l’accession à la propriété ou encore l’amélioration de l’habitat privé. "Seule consolation, les constructions des LLS et des LLTS gardent un budget équivalent avec 152M€ en 2018 contre 151M€ en 2017, en autorisation d’engagement".
Ce budget apparaît comme "un coup de rabot" pour les futurs propriétaires en première accession et enlève les dernières possibilités d’accession en supprimant l’APL accession.
Le budget de l’Outre-mer n’augmente pas non plus, assure David Lorion. "La hausse proclamée de 4,4% du crédit de l’Outre-mer est liée au fait qu’en 2017 près de 85 millions d’euros attribués au ministère des Outre-mer pour des opérations en faveur des écoles en Polynésie, en Nouvelle-Calédonie et à Mayotte, ont été exécutés en réalité par le ministère de l’Éducation nationale. Par conséquent le budget de l’Outre-mer de 2017 était en réalité de 2020 M€ (qui correspond à la LFI 2017 au format 2018) moins les 85M€. Le fait de reprogrammer 2020 M€ en 2018 sans les crédits délégués, c’est l’explication de la hausse du PLF de 2018 de 4,4%!"