Certains d’entre vous ont peut-être eu vent de l’échouage d’un cachalot dans le secteur de Sainte-Rose. Cet événement nous a effectivement donné quelques sueurs la semaine dernière.
Alertée par le CROSS jeudi 26 mars matin, l’équipe de Globice habilitée à intervenir sur les échouages a rapidement obtenu les autorisations nécessaires pour gérer la situation en période de confinement.
Ballottée par une houle puissante, la carcasse dérivante du cachalot d’environ 10 mètres s’est échouée à hauteur de chemin La Mare au pied d’une falaise inaccessible. Après des prospections terrestres infructueuses pour accéder au site, le survol d’un drone a permis de constater l’état du corps.
Délité par l’assaut des vagues, le cadavre en état de décomposition avancée s’est disloqué laissant apparaître des fragments d’ossements (crâne, clavicule, vertèbres…) plus ou moins nettoyés par l’action combinée du ressac et des pierres de lave très abrasives.
Une partie des lambeaux de chair restants sont retournés à la mer et ont poursuivi leur dérive sous l’effet d’un courant puissant pour finalement s’échouer le 31 mars sur le littoral de Sainte-Suzanne.
Des prélèvements de graisse et de peau ont pu être effectués par Globice pour analyse avant que les équipes municipales de Sainte-Rose n’interviennent pour évacuer les restes du corps.
Merci à toute la chaîne d’acteurs mobilisés sur cet échouage difficile : pêcheurs de Sainte-Rose, CROSS, Etat-major de zone, Pompiers, Gendarmes, DEAL, Préfecture, services municipaux de Sainte-Rose et Sainte-Suzanne.