Le communiqué :
Les événements relativement récents en Guyane, en Guadeloupe, à la Martinique, à Mayotte et à La Réunion (troubles sociaux parfois violents, résultats électoraux calamiteux pour le pouvoir en place…) ont conduit les Présidences de ces Régions et Collectivités territoriales à interpeller publiquement le Président de La République et le Gouvernement sur la situation grave qui prévaut dans leurs pays.
Ce fut "l’appel de Fort-de-France".
Le Président de La République a répondu à cet appel en invitant les signataires à une réunion de travail à l’Élysée à laquelle assistait, la Première ministre, madame Borne.
Les élus-es des Outre-mer exposèrent sans retenue les problèmes et les difficultés auxquels sont confrontées les populations de leurs pays, les plus défavorisées de la République : pauvreté, cherté de la vie, illettrisme, manque de logements, problèmes de santé et sécurité…
Ils-elle abordèrent ensuite l’impérieuse nécessité d’avoir pour leur pays respectif un véritable projet de développement et de nouer avec le pouvoir central des relations de confiance et de solidarité.
Lors de cette réunion, le Chef de l’État prit l’engagement solennel de mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, les réunions de travail nécessaires où toutes ces questions seront discutées et traitées sans tabou.
Concentrons-nous sur l’essentiel
Pour nous, au PCR, l’essentiel est l’élaboration et l’exécution d’un projet global et cohérent sur les plans : économique, social, environnemental, identitaire et régional (relations avec nos voisins). Ce doit être un projet partagé et le plus consensuel possible (tout le monde devra y mettre du sien). Le consensus doit être la condition pour parler avec sérieux à Paris, à Bruxelles et ailleurs. Ce projet partagé et consensuel sera négocié à Paris et servira de matrice pour la rédaction d’une Loi Programme pour les quinze à vingt ans à venir.
Mettons-nous au travail
À La Réunion, il existe une structure de concertation légale, c’est la Conférence Territoriale de l’Action Publique. Nous demandons d’utiliser cet outil et d’élargir le cadre de la concertation, de manière à mettre en commun toutes les intelligences de ce pays. Il y va de la cohésion de la fragile société réunionnaise ainsi que de l’avenir individuel des Réunionnaises et des Réunionnais.