"La colère gronde après les annonces du Préfet. Mercredi dernier, l’État et l’ARS n'ont pas cessé de culpabiliser les Réunionnais. Ce serait donc les Réunionnais qui seraient responsables d’un prochain 3e pic épidémique en moins de 12 mois !
Cette affirmation ne résiste pas à l’analyse. En mars, alors qu’il suffisait de fermer l’aéroport, comme chez nos voisins, pour régler le problème, un confinement a été imposé à tout le monde. Résultat : une année scolaire troublée et une économie sinistrée. Tout cela n'a servi à rien car il est question à nouveau de couvre-feu, voire de confinement.
Que s'est-il passé ? Dès la fin de l’état d’urgence sanitaire, les portes de La Réunion étaient grandes ouvertes, soi-disant pour aider le tourisme, mais c'était pour permettre à certaines catégories sociales de passer les vacances d'été en France. Ces déplacements croisés massifs ont provoqué la circulation du virus, au mois d'août et septembre, en plein coeur de l’hiver austral. Et ce sont les Réunionnais qui ont été accusés de ne pas respecter les consignes.
Mercredi, le préfet a annoncé des mesures drastiques visant notamment les scolaires, avec le port du masque obligatoire dès l’école élémentaire. Imagine-t-on un instant le calvaire de ces enfants, contraints de porter cet accessoire toute la journée, y compris pendant la récréation.
Une fois de plus, la recrudescence de nouveaux cas observés intervient quelques semaines après le pont aérien des vacances. La quarantaine « civique et citoyenne » n’a été décrétée qu’après le retour des vacanciers qui ont séjourné dans l’Union européenne qui détient, avec les Etats Unis, le palmarès de morts et de personnes contaminées.
Une fois de plus, ce sont encore les Réunionnais qui sont stigmatisés. Et au retard scolaire accumulé pendant le confinement s’ajoute la désorganisation dénoncée par les syndicats des personnels de l’Education nationale. D’ores et déjà, une partie des épreuves du bac se fera en contrôle continu. Nos jeunes sont lésés.
Le Parti Communiste Réunionnais appelle le Préfet et la direction de l'Ars de surseoir aux décisions incompréhensibles qui ont été annoncées mercredi et d'ouvrir d'urgence la concertation avec les responsables des publics concernés. Il vaut mieux corriger le tir que persévérer dans l'erreur. L'ennemi c'est le virus, pas les Réunionnais."
Cette affirmation ne résiste pas à l’analyse. En mars, alors qu’il suffisait de fermer l’aéroport, comme chez nos voisins, pour régler le problème, un confinement a été imposé à tout le monde. Résultat : une année scolaire troublée et une économie sinistrée. Tout cela n'a servi à rien car il est question à nouveau de couvre-feu, voire de confinement.
Que s'est-il passé ? Dès la fin de l’état d’urgence sanitaire, les portes de La Réunion étaient grandes ouvertes, soi-disant pour aider le tourisme, mais c'était pour permettre à certaines catégories sociales de passer les vacances d'été en France. Ces déplacements croisés massifs ont provoqué la circulation du virus, au mois d'août et septembre, en plein coeur de l’hiver austral. Et ce sont les Réunionnais qui ont été accusés de ne pas respecter les consignes.
Mercredi, le préfet a annoncé des mesures drastiques visant notamment les scolaires, avec le port du masque obligatoire dès l’école élémentaire. Imagine-t-on un instant le calvaire de ces enfants, contraints de porter cet accessoire toute la journée, y compris pendant la récréation.
Une fois de plus, la recrudescence de nouveaux cas observés intervient quelques semaines après le pont aérien des vacances. La quarantaine « civique et citoyenne » n’a été décrétée qu’après le retour des vacanciers qui ont séjourné dans l’Union européenne qui détient, avec les Etats Unis, le palmarès de morts et de personnes contaminées.
Une fois de plus, ce sont encore les Réunionnais qui sont stigmatisés. Et au retard scolaire accumulé pendant le confinement s’ajoute la désorganisation dénoncée par les syndicats des personnels de l’Education nationale. D’ores et déjà, une partie des épreuves du bac se fera en contrôle continu. Nos jeunes sont lésés.
Le Parti Communiste Réunionnais appelle le Préfet et la direction de l'Ars de surseoir aux décisions incompréhensibles qui ont été annoncées mercredi et d'ouvrir d'urgence la concertation avec les responsables des publics concernés. Il vaut mieux corriger le tir que persévérer dans l'erreur. L'ennemi c'est le virus, pas les Réunionnais."