
Paul Vergès préside en tant que doyen, depuis 15 heures (heure métropole), la séance du Sénat pour désigner le nouveau président de la Haute Assemblée. Pour la deuxième fois de sa carrière politique, Paul Vergès devient, le temps du vote, le deuxième personnage de l'Etat après le président de la République.
Une présidence qui va se jouer entre Gérard Larcher (UMP), président entre 2008 et 2011, Didier Guillaume (PS), Jean-Vincent Placé (EELV), Eliane Assassi (Communiste) et François Zocchetto (UDI). Le président en exercice, Jean-Pierre Bel (PS), a décidé d'arrêter sa carrière politique. Sans surprise, Gérard Larcher devrait être élu président depuis puisque le Sénat a basculé à droite.
Le doyen du Sénat, Paul Vergès a ouvert la séance par un discours, une tradition. Cette tribune devant l'ensemble des sénateurs a permis au sénateur de PCR de rappeler les enjeux "climatiques" et "démographiques" auxquels seront confrontées les générations futures.
Pour illustrer ces enjeux, le président provisoire du Sénat a évoqué la situation de La Réunion dans ce XXIe siècle, parlant de l'explosion démographique à laquelle l'île devra faire face sur son territoire (1 million d'habitants en 2030) et dans la zone (Madagascar devrait compter 55 millions d'habitants en 2050).
Paul Vergès a souligné les difficultés auxquelles la Réunion doit faire face: "Le pilier canne-sucre est menacé de disparition. Sur le plan social, près de 30% de Réunionnais sont au chômage, cela correspondrait à 10 millions de chômeurs en métropole, dont près de 50% sont des jeunes et 46% de la population vit sous le seuil de pauvreté".
Côté enjeu climatique, Paul Vergès a une nouvelle fois pointé du doigt la nouvelle route du Littoral. "Sur le plan du réchauffement climatique, l'île est frappée par une grave sécheresse. Le littoral est menacé à terme par l'élévation du niveau des océans et c'est là qu'est projeté un grand chantier sur la mer", explique-t-il.
Citant Jean-Jaurès, "il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir", Paul Vergès conclut : "A l'aube de ce nouveau mandat, il faut avoir conscience de la responsabilité de chacun siégeant sur ces bancs devant la complexité et l'urgence des défis à relever".
Paul Vergès a ensuite annoncé le scrutin pour l'élection du Président du Sénat.
Une présidence qui va se jouer entre Gérard Larcher (UMP), président entre 2008 et 2011, Didier Guillaume (PS), Jean-Vincent Placé (EELV), Eliane Assassi (Communiste) et François Zocchetto (UDI). Le président en exercice, Jean-Pierre Bel (PS), a décidé d'arrêter sa carrière politique. Sans surprise, Gérard Larcher devrait être élu président depuis puisque le Sénat a basculé à droite.
Le doyen du Sénat, Paul Vergès a ouvert la séance par un discours, une tradition. Cette tribune devant l'ensemble des sénateurs a permis au sénateur de PCR de rappeler les enjeux "climatiques" et "démographiques" auxquels seront confrontées les générations futures.
Pour illustrer ces enjeux, le président provisoire du Sénat a évoqué la situation de La Réunion dans ce XXIe siècle, parlant de l'explosion démographique à laquelle l'île devra faire face sur son territoire (1 million d'habitants en 2030) et dans la zone (Madagascar devrait compter 55 millions d'habitants en 2050).
Paul Vergès a souligné les difficultés auxquelles la Réunion doit faire face: "Le pilier canne-sucre est menacé de disparition. Sur le plan social, près de 30% de Réunionnais sont au chômage, cela correspondrait à 10 millions de chômeurs en métropole, dont près de 50% sont des jeunes et 46% de la population vit sous le seuil de pauvreté".
Côté enjeu climatique, Paul Vergès a une nouvelle fois pointé du doigt la nouvelle route du Littoral. "Sur le plan du réchauffement climatique, l'île est frappée par une grave sécheresse. Le littoral est menacé à terme par l'élévation du niveau des océans et c'est là qu'est projeté un grand chantier sur la mer", explique-t-il.
Citant Jean-Jaurès, "il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir", Paul Vergès conclut : "A l'aube de ce nouveau mandat, il faut avoir conscience de la responsabilité de chacun siégeant sur ces bancs devant la complexité et l'urgence des défis à relever".
Paul Vergès a ensuite annoncé le scrutin pour l'élection du Président du Sénat.