Le conflit opposant le "Collectif des usagers des jardins de Manapany" à la mairie de Saint-Joseph a franchi un nouveau cap ce mardi. Interpellé par des manifestants réclamant de pouvoir continuer à profiter des jardins d'une salle communale (récemment interdits d'accès), Patrick Lebreton a eu du mal à contenir sa colère et s'est laissé aller à des paroles pour le moins malencontreuses.
Les échanges ont été filmés, notamment par des membres du QG Zazalé (au Tampon). "Ou lé un con-tribuable, en deux mots", lance-t-il à un des membres du groupe, visiblement excédé. "Na un boug kan i coz là i sent la merde", lâche même le premier magistrat.
Outre l'interdiction d'accès, qui mobilise le collectif plusieurs semaines, le groupe voit aussi d'un mauvais œil les travaux entamés dans le cadre d'un projet d'hôtel, en ce qu'ils "saccagent la végétation". De son côté, le maire rappelle qu'il s'agit d'une parcelle privée. "Ici on a acheté en 1967, c'était un restaurant avec une cour. Arrête di "jardin". Kréol i dit la kour. Zot i coné pas la kour ?", tacle l'élu après avoir été interpellé en Français. "Coz créole (...) Zot lé plus intelligent que nous zot i coz français".
De quoi faire flamber la polémique.
Les échanges ont été filmés, notamment par des membres du QG Zazalé (au Tampon). "Ou lé un con-tribuable, en deux mots", lance-t-il à un des membres du groupe, visiblement excédé. "Na un boug kan i coz là i sent la merde", lâche même le premier magistrat.
Outre l'interdiction d'accès, qui mobilise le collectif plusieurs semaines, le groupe voit aussi d'un mauvais œil les travaux entamés dans le cadre d'un projet d'hôtel, en ce qu'ils "saccagent la végétation". De son côté, le maire rappelle qu'il s'agit d'une parcelle privée. "Ici on a acheté en 1967, c'était un restaurant avec une cour. Arrête di "jardin". Kréol i dit la kour. Zot i coné pas la kour ?", tacle l'élu après avoir été interpellé en Français. "Coz créole (...) Zot lé plus intelligent que nous zot i coz français".
De quoi faire flamber la polémique.