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Orange au goût amer

Orange au goût amer ou : « ça a la couleur du cyclone, c’est dangereux comme un cyclone, mais ce n’est pas un cyclone » ! Notre préfet a décidé de conserver cette couleur d’alerte pour quoi ? A ce que j’ai compris, les critères d’intensité du météore ne remplissent pas la qualification de cyclone, […]

Ecrit par A.N. Bellepierre – le jeudi 18 janvier 2018 à 18H07

Orange au goût amer ou : « ça a la couleur du cyclone, c’est dangereux comme un cyclone, mais ce n’est pas un cyclone » !

Notre préfet a décidé de conserver cette couleur d’alerte pour quoi ? A ce que j’ai compris, les critères d’intensité du météore ne remplissent pas la qualification de cyclone, alors, pour une question de définition, on sort …. «le parapluie » ! De l’avis des maires concernés au premier chef, la situation est dangereuse, la circulation est suicidaire au regard des nombreux radiers à franchir. Les consignes , et ils sont gonflés en Préfecture :  « danger réel, restez chez vous » ! Ce qui est imposé en alerte rouge d’ordinaire…..

Hormis cette incompréhension, d’autres interrogations m’interpellent . Tout d’abord, l’alerte orange n’interdit pas l’activité économique. Quid des personnels administratifs ou autres acteurs économiques qui ne se sont pas rendus à leur travail ? Bénéficieront ils de la clémence ou de la compréhension de leur employeur pour ne pas se voir amputés d’une journée de travail ? Peuvent-ils bénéficier du Droit de retrait ? Le monde agricole devrait voir les régions touchées, labélisée « catastrophe naturelle ». Mais quid des particuliers qui ont subi des dégâts considérables, et attendent de leurs assurances un remboursement accéléré ? Leur commune peut-elle demander le classement du phénomène en catastrophe naturelle, puisque la qualification « cyclone » n’a pas été retenue ? Une question juridique à laquelle je n’ai pas la réponse.

Autre interrogation : « si nous nous étions trouvés en période scolaire, le préfet aurait-il laissé les établissements scolaires ouverts ? » La Réponse est : NON ! Ce qui aurait entrainé automatiquement la mise en alerte rouge . Alors……. ?

Pour avoir vécu au rythme des cyclones un bonne partie de ma vie, mon Père étant prévisionniste météo, je puis affirmer que la situation a déjà été vécue. Le préfet d’alors ait pris la décision, après consultation, de ne mettre en état d’alerte rouge que les régions concernées et bien définies. Ne bloquant pas, ainsi la vie économique de l’ensemble de l’île.

Aujourd’hui, les zones impactées sont définies et délimitées administrativement. A l’heure où j’écris, le nord est faiblement concerné. Alors pourquoi le préfet s’entête-il à défier Dame Nature ? Le Sud/Sud-ouest et les hauts sont dangereux….

Le principe de précaution dans cette situation dantesque pour le Sud, aurait dû être appliqué sans état d’âme.

Bon séjour, M. le Préfet.
 

 

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