Écolo, c’est tout un art. Nous serons tous d’accord pour dire que celui qui tourne, qui vire, manœuvre, sursaute au moindre chuchotement, interpelle, s’interpelle, s’agite. Il ronfle la nuit itou paraît-il ? Aspiré dans le tourbillon de la vie. Ce misérable, s’en moque de savoir si l’on doit jeter dans un sachet plastic, la mouture du thé infusé mélangée aux peaux de bananes. Ne riez pas ce n’est pas évident.
Le tri sélectif demande de l’attention, le temps de la réflexion.
L’écolo est un consommateur averti. Il s’informe, revendique, explique. Il fait attention. Il se modère, sauf pour certains, choqués par ses paroles grossières mais jamais vulgaires. Ce n’est pas parce que on est sympa que l’on doit rire et se foutre de tout. Il pète les plombs aussi, c’est vrai. Bon ! Faut pas l’embêter non plus.
Le Premier ministre Fillon ne relance pas l’économie de l’inutile, il investi dans le nuisible. Pour se rapprocher du bon peuple, il met tous ses atouts dans la Formule 1 en France. La Principauté de Monaco abandonne ce sport trop coûteux. Ferrari jette l’éponge. L’essence ça chlingue. Notre premier de la classe ne recule devant rien. Ses idées sont débilitantes. Borloo réveille-toi ! Un circuit de Formule1 d’accord. Seulement pour les voitures électriques. À l’heure du radar et de la guerre à l’excès de vitesse. Elle est jolie la France d’aujourd’hui avec un amateur de vacances à bord d’un Yacht et belles pépées, plus un taré de bagnoles de courses.
Gilles Bayet de la Ravine Blanche
