
Pour la première fois depuis que je fais de la radio, ce qui remonte à près de 30 ans maintenant avec l'aventure RFM, j'ai pleuré ce matin au micro, pendant mon émission "Point de vue" sur Antenne Réunion Radio. Et je n'étais pas le seul : Jean-Hugues Ratenon et Alicia Tandrya qui se trouvaient avec moi en studio, ont à de très nombreuses reprises, tout comme moi, écrasé une larme qui s'obstinait à vouloir couler sur nos joues.
Difficile de résister à l'émotion qui a nous a submergé en évoquant avec les auditeurs la disparition de ce grand homme qu'a été Nelson Mandela. Et encore, l'expression "grand homme" est dans le cas présent bien galvaudée. Des Mandela, il y en a un tous les 30 ou 40 ans. Dans l'histoire récente, je n'en vois que deux autres que l'on peut mettre sur un même plan : Mahatma Gandhi et Martin Luther King.
Et cette émotion légitime est montée encore d'un cran quand nous avons entendu Jean-Hugues Ratenon rendre hommage à sa grand-mère âgée de 105 ans, la dernière engagée à être encore en vie. Comment ne pas avoir une boule dans le ventre en l'entendant nous raconter qu'elle aussi, elle a toujours refusé d'en vouloir à ceux qui l'avaient déracinée pour l'amener dans notre ile pour y travailler dans des conditions proches de l'esclavage ? Elle a toujours positivé sa vie, raison peut-être pour laquelle elle a vécu aussi longtemps.
Il n'y a pas besoin d'aller à des milliers de kilomètres pour tomber sur des personnes d'exception. Elles sont souvent tout près de nous et on le les voit pas...
Difficile de résister à l'émotion qui a nous a submergé en évoquant avec les auditeurs la disparition de ce grand homme qu'a été Nelson Mandela. Et encore, l'expression "grand homme" est dans le cas présent bien galvaudée. Des Mandela, il y en a un tous les 30 ou 40 ans. Dans l'histoire récente, je n'en vois que deux autres que l'on peut mettre sur un même plan : Mahatma Gandhi et Martin Luther King.
Et cette émotion légitime est montée encore d'un cran quand nous avons entendu Jean-Hugues Ratenon rendre hommage à sa grand-mère âgée de 105 ans, la dernière engagée à être encore en vie. Comment ne pas avoir une boule dans le ventre en l'entendant nous raconter qu'elle aussi, elle a toujours refusé d'en vouloir à ceux qui l'avaient déracinée pour l'amener dans notre ile pour y travailler dans des conditions proches de l'esclavage ? Elle a toujours positivé sa vie, raison peut-être pour laquelle elle a vécu aussi longtemps.
Il n'y a pas besoin d'aller à des milliers de kilomètres pour tomber sur des personnes d'exception. Elles sont souvent tout près de nous et on le les voit pas...