Voici un témoignage vécu cette semaine par l’un de nos lecteurs. Il souhaite vous parler d'un nouveau chat avec webcam qui a eu un grand succès auprès des jeunes pendant le confinement. Énormément utilisé par les influenceurs, qui en font régulièrement la publicité : Omegle, une des pires choses qu’il a vues à ce jour sur internet.
Le principe est extrêmement simple : vous arrivez sur le site, vous choisissez une langue, confirmez d'un simple clic être majeur et c'est terminé ! Vous voilà sur le site Omegle, webcam allumée ainsi que le micro.
Le site vous propose de discuter avec des gens inconnus (rien que la phrase d’accroche veut tout dire) sélectionnés au hasard et que vous pouvez zapper s'ils ne vous plaisent pas. Jusque-là tout paraît simple. Apparemment c’est une bonne idée que de permettre à des gens inconnus de se parler et d'échanger pendant une période difficile. Mais voilà, une telle application sans contrôle est la porte ouverte à tous les dérives.
Notre témoin fait l’expérience : sur 10 propositions, il est tombé sur 3 hommes se masturbant (ça parait normal...) et pour le reste des mineurs et parfois très jeunes. Ne voulant pas montrer son visage au départ, il est interpellé par une très jeune voix : elle lui dit bonjour, il décide de tourner son écran et de répondre. La première réaction de ce jeune frère et de sa sœur, de l'autre côté de l'écran, est de s'exclamer "Ça fait plaisir de tomber sur quelqu'un qui ne fait pas des choses bizarres". Il entame une légère discussion avec eux pour qu'ils oublient un peu ce qu’ils ont l’habitude de voir sur Omegle. Puis, il tente de leur expliquer que ce site est dangereux et qu’il ne faut pas y rester. Il leur demande si un adulte est à la maison avec eux. "Oui" leur père est à la maison mais ne regarde absolument pas ce qu'ils font.
Le principe est extrêmement simple : vous arrivez sur le site, vous choisissez une langue, confirmez d'un simple clic être majeur et c'est terminé ! Vous voilà sur le site Omegle, webcam allumée ainsi que le micro.
Le site vous propose de discuter avec des gens inconnus (rien que la phrase d’accroche veut tout dire) sélectionnés au hasard et que vous pouvez zapper s'ils ne vous plaisent pas. Jusque-là tout paraît simple. Apparemment c’est une bonne idée que de permettre à des gens inconnus de se parler et d'échanger pendant une période difficile. Mais voilà, une telle application sans contrôle est la porte ouverte à tous les dérives.
Notre témoin fait l’expérience : sur 10 propositions, il est tombé sur 3 hommes se masturbant (ça parait normal...) et pour le reste des mineurs et parfois très jeunes. Ne voulant pas montrer son visage au départ, il est interpellé par une très jeune voix : elle lui dit bonjour, il décide de tourner son écran et de répondre. La première réaction de ce jeune frère et de sa sœur, de l'autre côté de l'écran, est de s'exclamer "Ça fait plaisir de tomber sur quelqu'un qui ne fait pas des choses bizarres". Il entame une légère discussion avec eux pour qu'ils oublient un peu ce qu’ils ont l’habitude de voir sur Omegle. Puis, il tente de leur expliquer que ce site est dangereux et qu’il ne faut pas y rester. Il leur demande si un adulte est à la maison avec eux. "Oui" leur père est à la maison mais ne regarde absolument pas ce qu'ils font.
Il décide de renouveler l'expérience. Le voilà reparti pour une nouvelle série d'inconnus à rencontrer et toujours la même rengaine. Des pénis en veux-tu en voilà, des petits et des gros, des joufflus, des poilus, des pervers en somme. Des hommes qui affichent leur sexe avant d'afficher leur visage en ayant conscience que derrière l'écran peuvent se trouver des enfants. Tout cela avec une déconcertante facilité d'accès, qui en fait un immense danger pour nos plus jeunes.
Comment est-il possible que ce genre de choses existe en 2021, après toutes les dérives vues et entendues ces dernières années ? Bien entendu, il est difficile d'être après chaque enfant et de contrôler tout ce qu'il fait sur internet mais c'est devenu pour chaque parent un devoir, une obligation. Nous devons nous obliger à avoir un contrôle régulier et continu de l'activité de nos enfants sur Internet. Il y a une grande lâcheté des autorités concernant ce fléau.
Comment est-il possible que ce genre de choses existe en 2021, après toutes les dérives vues et entendues ces dernières années ? Bien entendu, il est difficile d'être après chaque enfant et de contrôler tout ce qu'il fait sur internet mais c'est devenu pour chaque parent un devoir, une obligation. Nous devons nous obliger à avoir un contrôle régulier et continu de l'activité de nos enfants sur Internet. Il y a une grande lâcheté des autorités concernant ce fléau.
Beaucoup de parents sont abandonnés et sont dans le déni car ils n’ont pas forcément la capacité de comprendre et d'utiliser les outils informatiques et virtuels mis à leur disposition.
"On pourra me traiter de vieux jeu, de rabat-joie, de has-been mais si vouloir protéger nos jeunes fait de moi un has-been, alors je le suis et je le resterai car ce combat ne fait que commencer" dit-il.
Il est indispensable de maîtriser ce que nos enfants voient sur les écrans et il est important de maîtriser les personnes avec qui nos enfants échangent sur les écrans. Il n'est pas tolérable qu'une fille ou un garçon de 8, 9, ou 13 ans puisse en pleine après-midi se retrouver en face d'un pervers sexuel avec une facilité aussi déconcertante.
"On pourra me traiter de vieux jeu, de rabat-joie, de has-been mais si vouloir protéger nos jeunes fait de moi un has-been, alors je le suis et je le resterai car ce combat ne fait que commencer" dit-il.
Il est indispensable de maîtriser ce que nos enfants voient sur les écrans et il est important de maîtriser les personnes avec qui nos enfants échangent sur les écrans. Il n'est pas tolérable qu'une fille ou un garçon de 8, 9, ou 13 ans puisse en pleine après-midi se retrouver en face d'un pervers sexuel avec une facilité aussi déconcertante.
Il faudrait que les écoles soient le relais de ces informations, qu’on les aide à prendre conscience de ces dangers et surtout à libérer leurs paroles à partir du moment où ils ont été victimes sur internet.
Les enfants d’aujourd’hui grandissent en sachant comment utiliser Internet et pour la plupart ils sont bien plus informés que leurs parents. La meilleure façon de protéger nos enfants de ces influences et des effets néfastes de cette technologie est de leur parler. En général, on enseigne à nos enfants de ne pas parler à des inconnus dans la rue alors pourquoi pas les enseigner à être en sécurité sur le net, qu’il ne faut pas partager d’informations sensibles ou à parler à des personnes qu’ils ne connaissent pas ?
Il y a trois jours, nous avons assisté sur les réseaux sociaux à l'agression d'une fillette à la sortie de son collège filmée par des dizaines de jeunes avec une vidéo qui va tourner encore et encore pendant des semaines et des semaines dans la vie de cette petite. Ça fait rire, ça plaît, ça fait réagir mais ce genre de vidéo ne date pas d'aujourd'hui. On ne s’y attarde pas tant que notre enfant n'a pas été la victime. Mais faut-il réellement attendre d'être victime ou d'avoir son enfant victime de ce genre d'agissement pour prendre ce sujet à bras-le-corps ? Il est temps que la protection des mineurs sur le net soit une priorité.
Les enfants d’aujourd’hui grandissent en sachant comment utiliser Internet et pour la plupart ils sont bien plus informés que leurs parents. La meilleure façon de protéger nos enfants de ces influences et des effets néfastes de cette technologie est de leur parler. En général, on enseigne à nos enfants de ne pas parler à des inconnus dans la rue alors pourquoi pas les enseigner à être en sécurité sur le net, qu’il ne faut pas partager d’informations sensibles ou à parler à des personnes qu’ils ne connaissent pas ?
Il y a trois jours, nous avons assisté sur les réseaux sociaux à l'agression d'une fillette à la sortie de son collège filmée par des dizaines de jeunes avec une vidéo qui va tourner encore et encore pendant des semaines et des semaines dans la vie de cette petite. Ça fait rire, ça plaît, ça fait réagir mais ce genre de vidéo ne date pas d'aujourd'hui. On ne s’y attarde pas tant que notre enfant n'a pas été la victime. Mais faut-il réellement attendre d'être victime ou d'avoir son enfant victime de ce genre d'agissement pour prendre ce sujet à bras-le-corps ? Il est temps que la protection des mineurs sur le net soit une priorité.