Après des mois de contestation et une crise sanitaire sans précédent, les soignants de France sont au bord de la rupture. Ce ne sont pas les médailles promises par le gouvernement qui avait calmé la colère du corps médical. Après toutes les polémiques et la pression de plus en plus forte d’un secteur qui a obtenu le soutien populaire, Olivier Véran a fait plusieurs annonces dans une interview accordée au Journal du Dimanche (JDD).
Selon le ministre de la Santé, le Président de la République a été clair sur le sujet : les salaires vont être augmentés. Cette revalorisation rentrera dans le cadre d’un "plan d’investissement ambitieux" et enclenchera "une transformation profonde de tout ce qui ne tire pas l'hôpital vers le haut" affirme Olivier Véran. Celui-ci déclare que les salaires devront atteindre un "niveau de rémunération correspondant au moins à la moyenne européenne", soit 44 000 euros par an.
Le ministre veut également travailler sur l’organisation du travail pour la création d’un "cadre beaucoup plus souple". Olivier Véran parle d’assouplir les 35h. "De nombreuses infirmières sont contraintes de faire des "ménages", c'est-à-dire des heures supplémentaires, illégalement, dans d'autres établissements. Si des salariés de l'hôpital souhaitent travailler davantage et augmenter leur rémunération, il faut que ce soit possible", argumente-t-il.
Le ministre proclame que l’objectif n’est pas de déréglementer les 35h et qu’il "ne s'agit pas d'obliger des gens à travailler davantage, mais de créer un cadre beaucoup plus souple pour permettre à ceux qui le souhaitent de le faire, ou d'organiser leur temps de travail différemment. Sans pression". Olivier Véran promet également de "sortir du dogme de la fermeture de lits".
Il annonce le lancement d’un "Ségur de la santé" à partir du 25 mai avec une "grande réunion multilatérale des partenaires sociaux au ministère". Ce plan devra être présenté cet été pour être intégré dans le prochain budget de la Sécurité sociale. Le ministre de la Santé précise toutefois qu’il faudra faire des choix en expliquant, avec la formule présidentielle tant décriée, "qu’il n’y a pas d’argent magique".
Selon le ministre de la Santé, le Président de la République a été clair sur le sujet : les salaires vont être augmentés. Cette revalorisation rentrera dans le cadre d’un "plan d’investissement ambitieux" et enclenchera "une transformation profonde de tout ce qui ne tire pas l'hôpital vers le haut" affirme Olivier Véran. Celui-ci déclare que les salaires devront atteindre un "niveau de rémunération correspondant au moins à la moyenne européenne", soit 44 000 euros par an.
Le ministre veut également travailler sur l’organisation du travail pour la création d’un "cadre beaucoup plus souple". Olivier Véran parle d’assouplir les 35h. "De nombreuses infirmières sont contraintes de faire des "ménages", c'est-à-dire des heures supplémentaires, illégalement, dans d'autres établissements. Si des salariés de l'hôpital souhaitent travailler davantage et augmenter leur rémunération, il faut que ce soit possible", argumente-t-il.
Le ministre proclame que l’objectif n’est pas de déréglementer les 35h et qu’il "ne s'agit pas d'obliger des gens à travailler davantage, mais de créer un cadre beaucoup plus souple pour permettre à ceux qui le souhaitent de le faire, ou d'organiser leur temps de travail différemment. Sans pression". Olivier Véran promet également de "sortir du dogme de la fermeture de lits".
Il annonce le lancement d’un "Ségur de la santé" à partir du 25 mai avec une "grande réunion multilatérale des partenaires sociaux au ministère". Ce plan devra être présenté cet été pour être intégré dans le prochain budget de la Sécurité sociale. Le ministre de la Santé précise toutefois qu’il faudra faire des choix en expliquant, avec la formule présidentielle tant décriée, "qu’il n’y a pas d’argent magique".