Le préfet a donc décidé aujourd'hui d'abroger l’arrêté municipal pris par Olivier Hoarau le 25 septembre dernier ordonnant l'interruption du chantier de l'usine de voussoirs basée sur le territoire de sa commune.
Dans la foulée, au cours d'un conseil municipal, le maire du Port a annoncé le retrait de son arrêté.
Tout ça pour ça serions-nous tenté de dire !!!
Tout le monde, dès le départ, savait que cet arrêté ne s'appuyait sur aucune base légale puisque le code de l'urbanisme est clair : il n'y a pas besoin de permis de construire pour une construction liée à un chantier.
La mairie du Port, comme toute collectivité qui se respecte, comporte un service juridique dont les membres ne peuvent pas ne pas avoir informé le maire qu'il se trompait. Pareil pour les employés du service de l'urbanisme et les différents DGA et DGS qui connaissent nécessairement ces textes. Dès lors, on peut légitimement s'interroger sur les raisons qui ont bien pu pousser Olivier Hoarau à sortir, malgré tout, son arrêté illégal...
La réponse se trouve probablement dans l'article d'Yves Mont-Rouge dans le JIR d'hier, dont nous avons repris les éléments les plus intéressants sur le Blog ("Tentative de racket d'Olivier Hoarau en faveur de la liste d'Huguette Bello ") où on apprend que le maire du Port avait déjà extorqué plus de 70.000€ en faveur d'associations proches, très très proches de la municipalité, juste avant les départementales. La formule ayant marché une fois, il s'est probablement dit : "Pourquoi pas une deuxième fois? Bloquons le chantier, il faudra bien qu'ils payent !"
Il est vrai que ça coûte cher, une campagne électorale...
Dans la foulée, au cours d'un conseil municipal, le maire du Port a annoncé le retrait de son arrêté.
Tout ça pour ça serions-nous tenté de dire !!!
Tout le monde, dès le départ, savait que cet arrêté ne s'appuyait sur aucune base légale puisque le code de l'urbanisme est clair : il n'y a pas besoin de permis de construire pour une construction liée à un chantier.
La mairie du Port, comme toute collectivité qui se respecte, comporte un service juridique dont les membres ne peuvent pas ne pas avoir informé le maire qu'il se trompait. Pareil pour les employés du service de l'urbanisme et les différents DGA et DGS qui connaissent nécessairement ces textes. Dès lors, on peut légitimement s'interroger sur les raisons qui ont bien pu pousser Olivier Hoarau à sortir, malgré tout, son arrêté illégal...
La réponse se trouve probablement dans l'article d'Yves Mont-Rouge dans le JIR d'hier, dont nous avons repris les éléments les plus intéressants sur le Blog ("Tentative de racket d'Olivier Hoarau en faveur de la liste d'Huguette Bello ") où on apprend que le maire du Port avait déjà extorqué plus de 70.000€ en faveur d'associations proches, très très proches de la municipalité, juste avant les départementales. La formule ayant marché une fois, il s'est probablement dit : "Pourquoi pas une deuxième fois? Bloquons le chantier, il faudra bien qu'ils payent !"
Il est vrai que ça coûte cher, une campagne électorale...