
La Région et le groupe Vinci se prennent les pieds dans le tapis. Le maire du Port a décortiqué l’ensemble des mains tendues et des concessions accordées par la ville depuis 2012 pour ne pas en arriver au blocage du chantier d’usine de préfabriqués sur son territoire. L’usine à béton est à l’arrêt depuis lundi matin suite à la publication d’un arrêté municipal d’interruption des travaux, le temps que le groupe de BTP se mette en règle.
La démonstration d’Olivier Hoarau est imparable sur un point. "Pourquoi donc Vinci a-t-il déposé une demande de permis le jour même de la publication de notre arrêté, le 25 septembre, si vraiment tout est en règle comme le groupe de BTP et la Région le disent", ajuste le maire du Port.
Hier lors d’une conférence de presse, l’élu régional Dominique Fournel marquait son étonnement devant la position de la mairie du Port. Olivier Hoarau, lui, est également surpris, mais pour une toute autre raison.
Date à l’appui, "le 20 septembre 2012, la ville du Port alertait déjà le maître d’œuvre sur la non prise en compte de l’impact du chantier" sur ce site de préfabriqués lors d’un comité de suivi.
Depuis cette date, à l’entendre, la mairie n’a reçu aucune garantie qui lui permette de lever ses doutes. En début d’année, nous y étions, lors de ses vœux à la presse, Olivier Hoarau réitérait son inquiétude de voir le site de BTP s’installer sur son territoire sans que la question de l’eau ne soit réglée. Face aux remontées de la ville, "Vinci n’a pas de réponse", indique le maire, sous le contrôle de ses services administratifs.
Malgré ses absences de réponse, "en août 2015, la ville a délibéré sur la modification du PLU pour permettre de rendre conforme ces installations sur le territoire", rappelle-t-il. Peine perdue. "La modification du PLU ne donne pas autorisation", ajoute-il. Manque donc en l’état ce permis de construire.
"Pas de garantie, pas de permis"
"Nuisance environnementale, atteinte à la santé publique, dégradation des infrastructures routières, la sécurité des enfants, le problème de l’eau", la municipalité avait opposé son veto lors de l’enquête sur le classement ICPE du site. Le 5 mai, le maire faisait dresser un PV d’infraction à l’urbanisme, voyant le site en train d’être aménagé.
Aujourd’hui, le compromis est simple : "on délivre le permis à condition que la distribution en eau aux Portois soit garantie".
Olivier Hoarau tient, pour parachever son intervention, à balayer toutes les critiques qui viseraient son attitude "politicienne" sur ce dossier. "Qu’on ne vienne pas me dire que j’ai une démarche intéressée, ni de me mettre sur le dos les ouvriers au chômage technique. Ce sont les donneurs d’ordre qui ont avancé de façon illégale, en s’affranchissant des règles de l’urbanisme".
"M. Fournel a voulu aller vite. Manque de pot, ils ont voulu le faire sur la commune du Port. Ça ne se passe pas comme ça au Port".
La démonstration d’Olivier Hoarau est imparable sur un point. "Pourquoi donc Vinci a-t-il déposé une demande de permis le jour même de la publication de notre arrêté, le 25 septembre, si vraiment tout est en règle comme le groupe de BTP et la Région le disent", ajuste le maire du Port.
Hier lors d’une conférence de presse, l’élu régional Dominique Fournel marquait son étonnement devant la position de la mairie du Port. Olivier Hoarau, lui, est également surpris, mais pour une toute autre raison.
Date à l’appui, "le 20 septembre 2012, la ville du Port alertait déjà le maître d’œuvre sur la non prise en compte de l’impact du chantier" sur ce site de préfabriqués lors d’un comité de suivi.
Depuis cette date, à l’entendre, la mairie n’a reçu aucune garantie qui lui permette de lever ses doutes. En début d’année, nous y étions, lors de ses vœux à la presse, Olivier Hoarau réitérait son inquiétude de voir le site de BTP s’installer sur son territoire sans que la question de l’eau ne soit réglée. Face aux remontées de la ville, "Vinci n’a pas de réponse", indique le maire, sous le contrôle de ses services administratifs.
Malgré ses absences de réponse, "en août 2015, la ville a délibéré sur la modification du PLU pour permettre de rendre conforme ces installations sur le territoire", rappelle-t-il. Peine perdue. "La modification du PLU ne donne pas autorisation", ajoute-il. Manque donc en l’état ce permis de construire.
"Pas de garantie, pas de permis"
"Nuisance environnementale, atteinte à la santé publique, dégradation des infrastructures routières, la sécurité des enfants, le problème de l’eau", la municipalité avait opposé son veto lors de l’enquête sur le classement ICPE du site. Le 5 mai, le maire faisait dresser un PV d’infraction à l’urbanisme, voyant le site en train d’être aménagé.
Aujourd’hui, le compromis est simple : "on délivre le permis à condition que la distribution en eau aux Portois soit garantie".
Olivier Hoarau tient, pour parachever son intervention, à balayer toutes les critiques qui viseraient son attitude "politicienne" sur ce dossier. "Qu’on ne vienne pas me dire que j’ai une démarche intéressée, ni de me mettre sur le dos les ouvriers au chômage technique. Ce sont les donneurs d’ordre qui ont avancé de façon illégale, en s’affranchissant des règles de l’urbanisme".
"M. Fournel a voulu aller vite. Manque de pot, ils ont voulu le faire sur la commune du Port. Ça ne se passe pas comme ça au Port".