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Octroi de mer: « Les consommateurs ont droit à la parole » pour l’Alliance

Suite à la colère des boulangers face à la taxe de 6,5% sur la farine importée au titre de l'octroi de mer, l'Alliance a souhaité réagir. Les conseillers régionaux de l'opposition déplorent que les Réunionnais n'aient "pas été informés" de ces nouvelles modalités et estiment qu'il est "nécessaire de leur donner" la parole. Le communiqué de l'Alliance:

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 24 juillet 2015 à 12H03

« Le 30 juin dernier, le Conseil Régional réuni en assemblée plénière, a voté les taux d’octroi de mer devant s’appliquer dans le cadre du nouveau dispositif, reconduit pour 5 ans.
 
Le groupe de l’Alliance a été le seul à refuser d’approuver les propositions de la Région. Par la voix d’Elie Hoarau, l’Alliance a plaidé pour un débat global et une mise à plat de l’ensemble de la fiscalité à La Réunion.
 
Durant environ les  3 ans de travaux qui ont précédé le rapport présenté à l’assemblée plénière, les élus de l’Alliance n’ont eu de cesse de réclamer au président du Conseil régional la tenue d’un débat global permettant d’informer exhaustivement les Réunionnais, de mettre en perspective tous les enjeux et de recueillir leur opinion.
 
Car ce sont les bien les consommateurs et donc la population réunionnaise, qui payent l’octroi de mer. En général, celui qui paye a droit à la parole !
 
La Région a privilégié les discussions avec des acteurs économiques. Notamment avec certaines organisations ou institutions représentant le monde économique et certaines entreprises du secteur productif. Ce qui est nécessaire et légitime mais pas suffisant.
 
On en a une illustration avec ce problème de la farine. La décision de taxer ce produit a été prise par la Région à la demande de la COGEDAL, seul producteur de farine à La Réunion, plus exactement transformateur de blé en farine.
 
Mais les boulangers, qui sont aussi des producteurs, n’ont pas été concertés alors qu’ils vont subir cette taxation. Les Réunionnais, c’est à dire les consommateurs, n’ont pas, eux non plus, été informés.
 
Ainsi, au motif de protéger une production locale, la farine produite par la COGEDAL, la Région a pris une décision préjudiciable pour un autre secteur d’activités représentant des centaines d’emplois, celui  des artisans boulangers ; une décision également   préjudiciable pour le consommateur. Cela méritait au moins débat. Celui ci n’a pas eu lieu
« .

L’Alliance

 

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