Pour ce 9e samedi de mobilisation contre la politique sanitaire, le ColCov Med 974 souhaite mettre en avant la situation « catastrophique » de toutes les personnes qui ont été suspendues faute de vaccin contre le Covid.
Outre les manifestations, le collectif veut désormais aider « concrètement » avec la création d’une cellule d’accompagnement qui ferait notamment appel à « des thérapies alternatives ». Sur le plan juridique, le collectif assure que des avocats à La Réunion sont prêts à apporter leur soutien.
Un fonds de soutien est également en cours de création, pour ceux qui se trouvent dans une « situation désespérée », précise Jacques Bougault, membre du collectif ColCov 974. « Un donateur a déjà offert 2 mois de sa retraite. Pour nous c’est un signe d’encouragement ». Le collectif compte également sur le soutien des syndicats, du Département et de la Région « qui auraient dû se mobiliser avant », déplore-t-il. Pour financer ce fonds, le collectif compte d’abord sur la générosité des citoyens en espérant que les collectivités prennent le relais.
Cécile 54 ans infirmière depuis 10 ans au CHU de La Réunion a été officiellement suspendue en début de semaine. « Les cadres, chargés de nous remettre les notifications, font le sale boulot. Ils ont tenté de me convaincre gentiment tout en étant dans un état d’esprit désolé », confie-t-elle. Suspendue sans salaire, l’infirmière compte tenir jusqu’au 15 novembre, date de fin théorique du pass sanitaire.
Le licenciement en cas de défaut de vaccination au Covid n’est pas possible, rappelle le collectif ce samedi mobilisé à Saint-Pierre.