Obama met en garde Al-Assad contre un recours aux armes chimiques
Le président américain Barack Obama a lancé hier un avertissement au président syrien Bachar Al-Assad contre le recours à des armes chimiques. « Si vous commettez l’erreur tragique d’utiliser ces armes, il y aura des conséquences et vous en répondrez. Nous ne pouvons pas permettre que le XXIe siècle soit assombri par les pires armes du […]
Ecrit par S.I – le mardi 04 décembre 2012 à 11H17
Le président américain Barack Obama a lancé hier un avertissement au président syrien Bachar Al-Assad contre le recours à des armes chimiques.
« Si vous commettez l’erreur tragique d’utiliser ces armes, il y aura des conséquences et vous en répondrez. Nous ne pouvons pas permettre que le XXIe siècle soit assombri par les pires armes du XXe siècle », a déclaré le président américain, avant de réitérer son soutien aux forces anti-gouvernementales.
« Nous continuerons à soutenir les aspirations légitimes des Syriens, collaborerons avec l’opposition, nous leur fournirons de l’aide humanitaire, et oeuvrerons à une transition vers une Syrie libérée du régime Assad », a encore assuré Barack Obama.
Selon le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, les Etats-Unis sont
« de plus en plus inquiets à l’idée qu’un régime de plus en plus assiégé (…) et réfléchissent à l’utilisation d’armes chimiques contre les Syriens ».
Selon les responsables américains, le régime de Damas serait en train de mélanger des précurseurs chimiques nécessaires à la militarisatrion du gaz sarin, un puissant neurotoxique qui provoque une paralysie complète puis la mort.
Des propos qui ont interpellé immédiatemment le gouvernement syrien, qui a assuré ne pas vouloir utiliser d’armes chimiques sur ses concitoyens. « La Syrie réaffirme qu’elle ne fera pas usage de ce genre d’armes, si elle en possède, contre son peuple, quelles que soient les circonstances, car elle est en train de défendre son peuple », a déclaré une source au ministère des Affaires étrangères.
L’Union européenne a de son côté réduit ses activités à Damas, au vu de la violence régnant dans la capitale syrienne, pour déployer son personnel expatrié à Beyrouth, au Liban.
Quelques heures auparavant ce sont les Nations Unies qui ont annoncé la mise au point mort de ses activités en Syrie pour les mêmes raisons.