L’homme soupçonné d’avoir jeté la bouteille d’eau sur Dimitri Payet ce dimanche a été interpellé le soir des faits et a vu sa garde à vue prolongée. Présenté ce mardi à la 14e chambre du tribunal correctionnel de Lyon, il écope de 6 mois de prison avec sursis, cinq ans d'interdiction de stade et d'une obligation de réparer les dommages.
À la barre, le prévenu a indiqué avoir "jeté l’objet dans la direction sans vouloir le toucher, mais pour lui mettre la pression. C’est une connerie". "Je veux m’excuser auprès de Payet, de l’OL. Cela fait 20 ans que je vais voir des matchs. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ma tête. Je ne voulais pas viser Dimitri Payet. Je visais autour de lui, je ne voulais pas le toucher", a-t-il expliqué à la juge.
Ce mardi, l’UNFP, le syndicat des joueurs, a annoncé son intention de déposer plainte contre l’homme de 32 ans. Suite à la rencontre, le bus marseillais avait également été visé par des jets de projectiles.
Un scandale mondial
Pour la deuxième fois de la saison, Dimitri Payet a été la victime de supporters adverses. Une situation qui touche psychologiquement le capitaine marseillais.
Les images de Dimitri Payet au sol après avoir reçu un projectile sur la tête ont fait le tour du monde. L’affaire fait la Une de toute la presse spécialisée européenne et a de nouveau jeté l’opprobre sur la Ligue 1, qui connait un début de saison chaotique avec les supporters.
Du côté politique, les réactions se succèdent. Roxana Maracineanu, la ministre des Sports, n’a pas hésité à dire que le phénomène allait peut-être tuer le football. Le député LREM Sacha Houlié, auteur d’un rapport sur les supporters, demande également l’arrêt systématique d’un match lors de l’agression d’un joueur.
Ce mercredi, Gérald Darmanin et la ministre des Sports ont rencontré les instances du football français où des pistes de travail pour la sécurité dans le football ont été évoquées. Une nouvelle décision dans 15 jours va acter les décisions.
La commission de discipline doit se réunir le 8 décembre pour décider de la sanction pour le club rhodanien. Jusqu’à cette date, l’Olympique Lyonnais devra jouer dans son stade à huis clos.
À la barre, le prévenu a indiqué avoir "jeté l’objet dans la direction sans vouloir le toucher, mais pour lui mettre la pression. C’est une connerie". "Je veux m’excuser auprès de Payet, de l’OL. Cela fait 20 ans que je vais voir des matchs. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ma tête. Je ne voulais pas viser Dimitri Payet. Je visais autour de lui, je ne voulais pas le toucher", a-t-il expliqué à la juge.
Ce mardi, l’UNFP, le syndicat des joueurs, a annoncé son intention de déposer plainte contre l’homme de 32 ans. Suite à la rencontre, le bus marseillais avait également été visé par des jets de projectiles.
Un scandale mondial
Pour la deuxième fois de la saison, Dimitri Payet a été la victime de supporters adverses. Une situation qui touche psychologiquement le capitaine marseillais.
Les images de Dimitri Payet au sol après avoir reçu un projectile sur la tête ont fait le tour du monde. L’affaire fait la Une de toute la presse spécialisée européenne et a de nouveau jeté l’opprobre sur la Ligue 1, qui connait un début de saison chaotique avec les supporters.
Du côté politique, les réactions se succèdent. Roxana Maracineanu, la ministre des Sports, n’a pas hésité à dire que le phénomène allait peut-être tuer le football. Le député LREM Sacha Houlié, auteur d’un rapport sur les supporters, demande également l’arrêt systématique d’un match lors de l’agression d’un joueur.
Ce mercredi, Gérald Darmanin et la ministre des Sports ont rencontré les instances du football français où des pistes de travail pour la sécurité dans le football ont été évoquées. Une nouvelle décision dans 15 jours va acter les décisions.
La commission de discipline doit se réunir le 8 décembre pour décider de la sanction pour le club rhodanien. Jusqu’à cette date, l’Olympique Lyonnais devra jouer dans son stade à huis clos.