Ce lundi s’ouvre la deuxième semaine de la première session d’assises de l’année 2014. Les jurés et la cour vont se pencher sur trois affaires différentes.
La première (lundi et mardi) concerne un fratricide. Au réveillon de Noël 2012, Damien Lako poignarde mortellement son frère, Jean-Dany. A l’origine, une dispute avec un des voisins jouxtant la maison familiale située à Saint-Louis. Damien Lako se serait emporté avec le voisin suite à une broutille et aurait reçu des galets. Son frère, Jean-Dany, a une première fois tenté de le calmer.
Mais décidé, Damien Lako retourne chercher un couteau. Une nouvelle fois son frère se met sur son passage. C’est à ce moment que Damien Lako l’aurait poignardé. Pour l’accusé, il s’agit d’un accident. Mais pour la justice, c’est un homicide volontaire. Damien Lako risque jusqu’à 30 ans de prison.
Mercredi, c’est un procès en appel qui s’ouvre. Celui d’un trentenaire condamné en avril dernier à 12 années de réclusion criminelle pour des viols commis sur sa sœur de 6 ans. Des faits qui remontent à une dizaine d’années. Au cours du premier procès devant les assises de Saint-Denis, l’accusé a toujours nié les faits de viols mais a reconnu des attouchements. Cet homme sera de nouveau jugé pendant la journée de mercredi en appel.
Elle nie avoir tué son ex-mari
Enfin jeudi et vendredi, c’est un procès pour meurtre qui s’ouvre devant les assises de Saint-Denis. Dans le box des accusés, Marie Ochine, accusée d’avoir tué son ex-mari dans son appartement de la rue Sainte-Marie à Saint-Denis. En janvier 2011, les pompiers sont appelés par des habitants de la résidence les Aquarelles pour une forte odeur se dégageant d’un des appartements. A l’intérieur, ils trouveront le corps en état de décomposition de Joseph Sauban.
La police et les enquêteurs de la brigade criminelle sont appelés sur place. Des traces de sang dans l’appartement, un objet planté dans la poitrine laissent peu de doutes sur les circonstances de sa mort. De plus, Joseph Sauban a reçu plusieurs coups violents au visage.
Son ex-compagne va se présenter spontanément au commissariat quelques jours après la découverte du corps. Mais la jeune femme va mentir selon les enquêteurs. Placée en garde à vue en avril 2011, elle sera mise face à ses contradictions mais va continuer à nier le meurtre de Joseph Sauban.
Marie Ochine risque la réclusion criminelle à perpétuité.