
La Région Réunion a présenté, ce matin, cinq des six nouveaux scaphandriers embauchés dans le cadre du chantier de la Nouvelle route du Littoral. Ces jeunes ont suivi une formation spécifique pour le métier et ont déjà commencé à travailler pour Seanergy, entreprise spécialisée pour les travaux maritimes.
Ils se sont vus remettre leur diplôme et ont signé leur contrat en présence de Dominique Thirel, gérant de Seanergy, Didier Robert, président de la Région Réunion, et Thierry Devimeux, secrétaire général pour les affaires régionales auprès du préfet de La Réunion.
"Ce sont de nouveaux métiers pour La Réunion qui ont nécessité une formation. Nous mettons à disposition des formations en fonction du nombre d'emplois. L'objectif est que le chantier serve à l'emploi réunionnais et même s'il y a certaines choses que nous ne pouvons pas faire, c'est le but final", affirme Didier Robert.
"On voit en longeant le littoral que tout bouge et que l'on n'est plus dans la phase de projet, ajoute Thierry Devimeux, c'est un vrai chantier et nous avons maintenant besoin de certains métiers atypiques, comme celui-ci. Il faut anticiper les besoins pour identifier les personnes intéressées et les former. On aura raté une partie de la commande si cette route est faite par de personnes de l'extérieur".
3.000 emplois directs et indirects et plus de 800 jeunes en formation
Ces jeunes ont été formés au sein de l'AFPAR (Association pour la formation professionnelle des adultes de La Réunion), ont obtenu leur certificat de plongée de niveau 1 à 3 et ont suivi une formation qualifiante de scaphandrier à Marseille. Financé par la Région et le Fonds social européen, cette formation a permis à six scaphandrier de travailler sur le chantier (un n'étant pas présent ce jour) et deux autres devraient rejoindre l'équipe en fin d'année.
Leurs missions consistent à effectuer des travaux d'inspection des fonds aquatiques, mettre en place des barrages et balisages, vérifier les côtes, assurer le nettoyage et pompage et mettre en œuvre des interventions d'urgences. Les travaux se font en général par équipes de cinq, soit trois scaphandriers et deux plongeurs sauveteurs.
Si certains dénoncent l'arrivée de main d'œuvre et de matériaux de l'étranger, la Région rappelle que le chantier génère actuellement 3.000 emplois directs et indirects et que plus de 800 jeunes sont en formation aux métiers du BTP.
Ils se sont vus remettre leur diplôme et ont signé leur contrat en présence de Dominique Thirel, gérant de Seanergy, Didier Robert, président de la Région Réunion, et Thierry Devimeux, secrétaire général pour les affaires régionales auprès du préfet de La Réunion.
"Ce sont de nouveaux métiers pour La Réunion qui ont nécessité une formation. Nous mettons à disposition des formations en fonction du nombre d'emplois. L'objectif est que le chantier serve à l'emploi réunionnais et même s'il y a certaines choses que nous ne pouvons pas faire, c'est le but final", affirme Didier Robert.
"On voit en longeant le littoral que tout bouge et que l'on n'est plus dans la phase de projet, ajoute Thierry Devimeux, c'est un vrai chantier et nous avons maintenant besoin de certains métiers atypiques, comme celui-ci. Il faut anticiper les besoins pour identifier les personnes intéressées et les former. On aura raté une partie de la commande si cette route est faite par de personnes de l'extérieur".
3.000 emplois directs et indirects et plus de 800 jeunes en formation
Ces jeunes ont été formés au sein de l'AFPAR (Association pour la formation professionnelle des adultes de La Réunion), ont obtenu leur certificat de plongée de niveau 1 à 3 et ont suivi une formation qualifiante de scaphandrier à Marseille. Financé par la Région et le Fonds social européen, cette formation a permis à six scaphandrier de travailler sur le chantier (un n'étant pas présent ce jour) et deux autres devraient rejoindre l'équipe en fin d'année.
Leurs missions consistent à effectuer des travaux d'inspection des fonds aquatiques, mettre en place des barrages et balisages, vérifier les côtes, assurer le nettoyage et pompage et mettre en œuvre des interventions d'urgences. Les travaux se font en général par équipes de cinq, soit trois scaphandriers et deux plongeurs sauveteurs.
Si certains dénoncent l'arrivée de main d'œuvre et de matériaux de l'étranger, la Région rappelle que le chantier génère actuellement 3.000 emplois directs et indirects et que plus de 800 jeunes sont en formation aux métiers du BTP.