
Sous couvert d'une séance de "suivi spirituel", le pasteur aurait demandé à la jeune fille de se caresser face caméra.(DR)
En 2020, deux adolescentes de 15 et 17 ans accusaient le pasteur évangéliste David Storm de les avoir violées plusieurs fois.
Les jeunes filles ne se connaissaient pas et auraient accepté de "jouer des rôles" au sein de la mission Gospel Miracle. "David Storm agit comme un gourou. Il éloigne les gens de leur famille, de leurs petits copains et ensuite il en fait ce qu'il en veut", diagnostique l'avocat des victimes présumées, le bâtonnier Georges André Hoarau. "Il en fait des prêtresses et les emmène dans des hôtels", précise la robe noire.
Une troisième victime s'est jointe aux deux autres. La jeune fille, née en 2001, avait rejoint le mouvement sur les conseils d'un de ses enseignants qui la savait en situation de grande fragilité. Ce qui lui avait, dans un premier temps, fait du bien.
Jusqu'à ce que, selon ses dires, David Storm la contacte pour une "séance de suivi spirituel" via WhatsApp et lui demande de se caresser, puis, de se masturber devant lui. "Pour vaincre ta timidité, il faut que tu le fasses devant quelqu'un", aurait indiqué le pasteur à la jeune fidèle traumatisée par les faits.
Les fidèles appellent David et Lady Storm "papa et maman"
"David Storm et sa femme étaient pour moi et pour les autres membres de l'église des parents spirituels, des guides. Beaucoup d'entre nous les appelaient d'ailleurs papa et maman", a-t-elle expliqué.
Une plainte pour abus de faiblesse a été déposée et vient s'ajouter à l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Saint-Pierre pour abus de faiblesse financier et sexuel.
Déjà condamné
En 2019, David Storm avait été condamné à 8 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir confondu les fonds de son association et son porte-monnaie.
Plus de 150 000 euros de dons de fidèles ont été détournés à des fins personnelles par le couple. Raison pour laquelle il s'était dirigé vers la Réunion. "Gospel Miracle" comptait de nombreux adeptes au moment où la condamnation lyonnaise était tombée avec interdiction pour Storm de gérer une association. Qu'à cela ne tienne, une autre entité avait vu le jour pour encaisser les dons et un autre président avait été nommé à la tête du mouvement.
Quelle ne fût pas la surprise de ce dernier lorsqu'il avait regardé les comptes de l'association en détail. Le torchon avait brulé avec le couple Storm.
Suite aux accusations de viols, David et Lady Storm ont à nouveau fait leurs valises.
Pendant ce temps, des plaintes pour escroquerie sont venues grossir le dossier du pasteur évangéliste qui, s'il n'a pas disparu, est loin d'en avoir fini avec la justice.
Les jeunes filles ne se connaissaient pas et auraient accepté de "jouer des rôles" au sein de la mission Gospel Miracle. "David Storm agit comme un gourou. Il éloigne les gens de leur famille, de leurs petits copains et ensuite il en fait ce qu'il en veut", diagnostique l'avocat des victimes présumées, le bâtonnier Georges André Hoarau. "Il en fait des prêtresses et les emmène dans des hôtels", précise la robe noire.
Une troisième victime s'est jointe aux deux autres. La jeune fille, née en 2001, avait rejoint le mouvement sur les conseils d'un de ses enseignants qui la savait en situation de grande fragilité. Ce qui lui avait, dans un premier temps, fait du bien.
Jusqu'à ce que, selon ses dires, David Storm la contacte pour une "séance de suivi spirituel" via WhatsApp et lui demande de se caresser, puis, de se masturber devant lui. "Pour vaincre ta timidité, il faut que tu le fasses devant quelqu'un", aurait indiqué le pasteur à la jeune fidèle traumatisée par les faits.
Les fidèles appellent David et Lady Storm "papa et maman"
"David Storm et sa femme étaient pour moi et pour les autres membres de l'église des parents spirituels, des guides. Beaucoup d'entre nous les appelaient d'ailleurs papa et maman", a-t-elle expliqué.
Une plainte pour abus de faiblesse a été déposée et vient s'ajouter à l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Saint-Pierre pour abus de faiblesse financier et sexuel.
Déjà condamné
En 2019, David Storm avait été condamné à 8 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir confondu les fonds de son association et son porte-monnaie.
Plus de 150 000 euros de dons de fidèles ont été détournés à des fins personnelles par le couple. Raison pour laquelle il s'était dirigé vers la Réunion. "Gospel Miracle" comptait de nombreux adeptes au moment où la condamnation lyonnaise était tombée avec interdiction pour Storm de gérer une association. Qu'à cela ne tienne, une autre entité avait vu le jour pour encaisser les dons et un autre président avait été nommé à la tête du mouvement.
Quelle ne fût pas la surprise de ce dernier lorsqu'il avait regardé les comptes de l'association en détail. Le torchon avait brulé avec le couple Storm.
Suite aux accusations de viols, David et Lady Storm ont à nouveau fait leurs valises.
Pendant ce temps, des plaintes pour escroquerie sont venues grossir le dossier du pasteur évangéliste qui, s'il n'a pas disparu, est loin d'en avoir fini avec la justice.