
Ce blocage est loin d'être accepté par l'ensemble de la communauté étudiante pour qui "l'Unef abuse" et "s'abstient de toute communication". Certains regrettent en effet les décisions prises "en interne" alors que l'Unef insiste : "ça a été voté en Assemblée Générale". Des réunions qui ne sont pas annoncées sur le campus, à des lieux d'affichage stratégiques....
La Gendarmerie Nationale ainsi que la Police Municipale se sont rendues sur les lieux peu avant 9h afin de discuter avec les mécontents et tenter une réouverture.
Peu après, le portail a été ouvert, l'accès a été rendu possible, avec une certaine humiliation des étudiants et enseignants souhaitant travailler, allant jusqu'à les qualifier de "moutons" et "d'égoïstes". Une manière d'agir qui n'a pas du tout plu à certaines filières qui ont haussé le ton face aux manifestants refusant de "se soumettre à des abrutis ne connaissant pas la démocratie" s'insurge un étudiant de Géographie.
Le blocage a disparu au cours de la matinée, à 11 heures, plus qu'une étudiante ne tenait le piquet de grève.