La Voie Express du Tampon est un vieux serpent de mer ressorti des tiroirs en 2019. “C’est une obsession du maire du Tampon, qui a consisté à exproprier dans les années 2008 un certain nombre de personnes", lance Antoine Fontaine, président de la CMAC.
Le projet de Nouvelle Voie Express
L’objet du chantier, estimé à plus 54,7 millions d’euros, est de desservir les pôles d’intérêts majeurs du Tampon, à savoir : Florilèges, la future gare routière de la Chatoire, le Pôle santé et l’Université.
La NVE, cofinancée par le FEDER, la Casud, la ville du Tampon et la Région, doit permettre de désengorger la circulation dans la commune du Sud. Le projet prévoit la construction de deux voies réservées aux transports collectifs en site propre et la réalisation d’une "voie verte" pour vélos et piétons .
Le collectif pour le maintien des activités au cœur de La Réunion (CMAC) conteste la mise en œuvre de ce projet. Selon eux, la RVE aboutira à la création de davantage d’embouteillages et milite pour plus de transport en commun. “Il y a une vraie demande des habitants, à La Réunion, pour qu’il y ait des transports en commun qui soient mis en place”, assure le président du CMAC.
"Une concertation un peu en misouk”
Le recours examiné ce lundi au tribunal administratif conteste la délibération de la Casud sur le projet. Le CMAC demande la suspension du projet, jugé "im-pensé". La Casud “a organisé une concertation un peu en misouk”, déplore Antoine Fontaine qui reproche que cette concertation n’ait pas tenu compte des remarques faites par les citoyens sur ce projet.
“La Casud reste complètement figée sur ce projet (...) On aimerait que cet argent soit utilisé à la réfection des routes du réseaux secondaire ou pour une vraie structure de transport en commun, (...) pour encourager les gens à prendre le bus”, explique-t-il.
Un moratoire "pour l'amour de la mobilité"
Le collectif présente par ailleurs sa proposition de moratoire sur les déplacements aujourd'hui et demain dans l’île.
Il demande aux élus de la Casud et aux autres collectivités réunionnaises de suspendre les projets d’infrastructure routière non encore réalisés, d’utiliser l’argent des contribuables à la réfection des réseaux secondaires jugés “vétustes” et sous-utilisés”, d’inclure dans les projets d’urbanisation la dimension liée aux besoins en déplacements et enfin de viser avec l’ensemble des politiques publiques une meilleure articulation “des temps individuels et collectifs”.
Le tribunal rendra son jugement dans un mois.
Le projet de Nouvelle Voie Express
L’objet du chantier, estimé à plus 54,7 millions d’euros, est de desservir les pôles d’intérêts majeurs du Tampon, à savoir : Florilèges, la future gare routière de la Chatoire, le Pôle santé et l’Université.
La NVE, cofinancée par le FEDER, la Casud, la ville du Tampon et la Région, doit permettre de désengorger la circulation dans la commune du Sud. Le projet prévoit la construction de deux voies réservées aux transports collectifs en site propre et la réalisation d’une "voie verte" pour vélos et piétons .
Le collectif pour le maintien des activités au cœur de La Réunion (CMAC) conteste la mise en œuvre de ce projet. Selon eux, la RVE aboutira à la création de davantage d’embouteillages et milite pour plus de transport en commun. “Il y a une vraie demande des habitants, à La Réunion, pour qu’il y ait des transports en commun qui soient mis en place”, assure le président du CMAC.
"Une concertation un peu en misouk”
Le recours examiné ce lundi au tribunal administratif conteste la délibération de la Casud sur le projet. Le CMAC demande la suspension du projet, jugé "im-pensé". La Casud “a organisé une concertation un peu en misouk”, déplore Antoine Fontaine qui reproche que cette concertation n’ait pas tenu compte des remarques faites par les citoyens sur ce projet.
“La Casud reste complètement figée sur ce projet (...) On aimerait que cet argent soit utilisé à la réfection des routes du réseaux secondaire ou pour une vraie structure de transport en commun, (...) pour encourager les gens à prendre le bus”, explique-t-il.
Un moratoire "pour l'amour de la mobilité"
Le collectif présente par ailleurs sa proposition de moratoire sur les déplacements aujourd'hui et demain dans l’île.
Il demande aux élus de la Casud et aux autres collectivités réunionnaises de suspendre les projets d’infrastructure routière non encore réalisés, d’utiliser l’argent des contribuables à la réfection des réseaux secondaires jugés “vétustes” et sous-utilisés”, d’inclure dans les projets d’urbanisation la dimension liée aux besoins en déplacements et enfin de viser avec l’ensemble des politiques publiques une meilleure articulation “des temps individuels et collectifs”.
Le tribunal rendra son jugement dans un mois.