Le tribunal de commerce a rendu sa décision tard dans la soirée. Le groupe Caillé bénéficie d'un nouveau sursis de 6 mois. Cette prolongation exceptionnelle prend effet le 30 mars exactement.
Sont concernées par ce sursis les sociétés du groupe que sont "Budget" opérant à Mayotte et la société SNTM-Transcar qui bénéficie du même délai. La société Gildas Autos, elle, passe de la procédure de redressement judiciaire à la liquidation judiciaire.
Le groupe Georges Michel s'est positionné pour une reprise de la société Budget. Jean Brac de la Perrière, son représentant, parlait d’une reprise du fonds de commerce à hauteur de 300.000 euros. Cela concernera les 51 voitures de la société Budget déjà présentes plus un rajeunissement du parc automobile (au nombre de 59 voitures) qu’il souhaite réaliser. Le groupe Georges Michel pense se recentrer sur des offres de location de courte durée, la plus économiquement viable. Pour Jean Brac de la Perrière, cette offre de reprise "est intéressante pour le groupe Caillé. On maintient également l’activité" a-t-il ajouté. Ce soir, le tribunal de commerce a donc offert une période de 6 mois supplémentaire pour préciser cette possibilité de reprise entre les deux partenaires.
Sont concernées par ce sursis les sociétés du groupe que sont "Budget" opérant à Mayotte et la société SNTM-Transcar qui bénéficie du même délai. La société Gildas Autos, elle, passe de la procédure de redressement judiciaire à la liquidation judiciaire.
Le groupe Georges Michel s'est positionné pour une reprise de la société Budget. Jean Brac de la Perrière, son représentant, parlait d’une reprise du fonds de commerce à hauteur de 300.000 euros. Cela concernera les 51 voitures de la société Budget déjà présentes plus un rajeunissement du parc automobile (au nombre de 59 voitures) qu’il souhaite réaliser. Le groupe Georges Michel pense se recentrer sur des offres de location de courte durée, la plus économiquement viable. Pour Jean Brac de la Perrière, cette offre de reprise "est intéressante pour le groupe Caillé. On maintient également l’activité" a-t-il ajouté. Ce soir, le tribunal de commerce a donc offert une période de 6 mois supplémentaire pour préciser cette possibilité de reprise entre les deux partenaires.

Ce nouveau laps de temps qui intervient un an après la mise en procédure de sauvegarde du groupe exaspère quelques employés venus assister à ce délibéré. L'un d'entre eux ne cachait pas sa déception de ne pas être finalement fixé sur son sort immédiatement. A l'inverse, l'avocat du groupe s'est dit satisfait de la décision du président du tribunal de commerce. Moins communicatif sur l’insistance des banques à l’égard du groupe qu’il représente, le conseil du groupe Caillé a toutefois lâché que celles-ci sembleraient prêtes à accepter un étalement de sa dette "conformément aux réalités du marché", soit vraisemblablement sur 15 ans. François Caillé de son côté n'a pas tenu à s'exprimer, faisant lire un communiqué par l'intermédiaire de son avocat.
François Caillé devra de nouveau se présenter le 8 juin prochain pour un nouveau point d'étape.
François Caillé devra de nouveau se présenter le 8 juin prochain pour un nouveau point d'étape.