Autant il n’est pas possible, contrairement aux affirmations de Madame la ministre, de déterminer l’impact de l’application de cette réforme sur les résultats scolaires, autant nous avons une nouvelle fois la confirmation que son application génère des difficultés et des perturbations dans les établissements scolaires. Le bénéfice supposé pour les élèves n’est plus qu’un lointain souvenir , soumis aux aléas de l’économie, aux intérêts politiciens, à l’application désordonnée suivant les territoires ….
Ainsi , la mise en place à Mayotte y compris dans les écoles en rotation relève plus d’une gageure politique que de la volonté d’améliorer les résultats des élèves.
Les choix faits par l’Académie sont très minoritaires sur le territoire (seulement 2,5% des écoles travaillent le samedi, à la Réunion 40% ; 5% des écoles aurait un après-midi plus court , à la Réunion 20% ) mais répondent à des difficultés bien réelles des municipalités.
Le gouvernement, conscient que la réforme ne peut se faire sans un minimum de consensus avec les municipalités, ne cesse de réalimenter le fonds d’amorçage. Jusqu’à quand ?
SAIPER PAS 974 (UDAS)