Certains encore nombreux, ont souffert pour faire perdurer pour nous cette journée symbolique. Nous n’allons pas la débaptiser pour la lisser, lisser l’Histoire. Lisser notre Histoire.
Ainsi, malgré les coups de matraque, malgré les arrestations, malgré l’ordonnance Debré, malgré, malgré, malgré toutes sortes d'oppressions, ils nous ont fait cadeau de notre 20 desanm.
Femmes (et j’ai une pensée pour Rose May LACPATIA, femme engagée, Brigitte CROISIER, toutes deux parties trop vite), et hommes connus, inconnus. Nous ne les connaissons pas toutes et tous. Des gens simples et humbles que nous pouvons dénigrer tout simplement parce qu’ils ne cherchent pas à être des vedettes. Des signifiants de grand talent qui ont choisi de guider, de nous accompagner, de nous apprendre QUI NOUS SOMMES ET CE QUE NOUS POUVONS FAIRE.
Sommes nous assez ingrats pour les oublier OU LES IGNORER ? PIRE ENCORE : LES INSULTER? Parfois même les considérer comme has been, ou agressifs parce qu’ils osent dire que nous avons un socle profond pluriel riche et qu’aujourd’hui, C’EST LE MOMENT OU JAMAIS.
Oui, ce socle, nous nous devons non seulement de le transmettre, de le connaître, nous nous devons de le respecter, de respecter ce qu’ils/elles nous ont légué.
Et d'arrêter de vouloir faire du copier/coller sur La France. Attention, je vois venir: ce n’est pas du passéisme, ni de l’intégrisme, encore moins du racisme. Encore une fois c’est se connaître et être soit avec l’autre.
En ce 20 desanm, proposons nous alors de réfléchir au respect, proposons nous de réfléchir au mépris social qui existe ici et ailleurs, proposons nous de sortir de l’hyperconsommation, notre nouveau maître, proposons nous de penser que, dans le monde entier l’esclavage demeure. 40 millions d’hommes, de femmes, d’enfants.
Proposons nous d’être humains.
Nartrouvangalizaz