
Des manifestants hier soir à Hong Kong brandissant une feuille blanche, symbole de leur aspiration à la liberté d'expression. Leur vie est une page blanche qu'il leur reste à écrire...
Sale temps pour les dictatures.
Alors que de jeunes femmes iraniennes continuent depuis plusieurs semaines à risquer leurs vies face à un régime dictatorial qui n'a pas hésité à donner l'ordre à ses troupes de tirer sur la foule, voilà qu'un vent d'espoir se lève du côté de la Chine.
Voilà quelques jours que sont apparues les premières manifestations dans l'usine qui fabrique les iPhone d'Apple. Depuis hier soir, elles se sont étendues à Pékin, Canton, Wuhan, Zhengzhou, Nankin et Shanghai. Et d'une façon générale dans les principales villes du pays et jusque dans les provinces les plus reculées.
Qui l'eut dit?
Qui eut dit que dans ce pays où il n'existe aucune liberté d'expression, où le système de reconnaissance faciale des milliers de caméras permet aux autorités de vous suivre à la trace, nous aurions pu entendre un jour des manifestants exiger publiquement la démission de Xi Jinping et la dissolution du Parti communiste chinois !
Une foule d'au moins 100 personnes s'est rendue hier soir par exemple sur la place Tiananmen à Pékin, un lieu hautement symbolique, scandant : "Nous voulons des valeurs universelles", "nous voulons la liberté, l'égalité, la démocratie, l'état de droit", "nous ne voulons pas de dictature", "nous ne voulons pas de culte de la personnalité".
Ce vent de liberté intervient alors que les jours d'un autre dictateur, Vladimir Poutine, semblent comptés à la tête de son pays. Son armée subit défaite sur défaite et quand demain, les courageux Ukrainiens parviendront à reconquérir la Crimée, il y a fort à parier que le sort de celui qui se voyait Tsar de toutes les Russies soit scellé.
Une fois ces trois là tombés, les autres ne devraient pas tarder à suivre. Je pense entre autres à Kim Jong Un, le fou de Corée du Nord, mais aussi à Alexandre Loukachenko de Biélorussie, à Miguel Díaz-Canel Bermúdez de Cuba ou encore à Nicolas Maduro du Venezuela. Ils devraient tous s'effondrer comme un château de cartes. L'un soutient l'autre. Si un tombe, tous tombent !
Avec une pensée au passage pour Jean-Luc Mélenchon qui se retrouverait orphelin... Tout comme Marine Le Pen qui pleurerait la perte de son protecteur du Kremlin.
Ca, c'est le scénario optimiste. Le pessimiste, c'est qu'ils se maintiennent au pouvoir au prix d'un bain de sang et que tous ces citoyens paient de leur vie leur aspiration à la Liberté et au Bonheur.
Je préfère ne même pas y penser.
Alors que de jeunes femmes iraniennes continuent depuis plusieurs semaines à risquer leurs vies face à un régime dictatorial qui n'a pas hésité à donner l'ordre à ses troupes de tirer sur la foule, voilà qu'un vent d'espoir se lève du côté de la Chine.
Voilà quelques jours que sont apparues les premières manifestations dans l'usine qui fabrique les iPhone d'Apple. Depuis hier soir, elles se sont étendues à Pékin, Canton, Wuhan, Zhengzhou, Nankin et Shanghai. Et d'une façon générale dans les principales villes du pays et jusque dans les provinces les plus reculées.
Qui l'eut dit?
Qui eut dit que dans ce pays où il n'existe aucune liberté d'expression, où le système de reconnaissance faciale des milliers de caméras permet aux autorités de vous suivre à la trace, nous aurions pu entendre un jour des manifestants exiger publiquement la démission de Xi Jinping et la dissolution du Parti communiste chinois !
Une foule d'au moins 100 personnes s'est rendue hier soir par exemple sur la place Tiananmen à Pékin, un lieu hautement symbolique, scandant : "Nous voulons des valeurs universelles", "nous voulons la liberté, l'égalité, la démocratie, l'état de droit", "nous ne voulons pas de dictature", "nous ne voulons pas de culte de la personnalité".
Ce vent de liberté intervient alors que les jours d'un autre dictateur, Vladimir Poutine, semblent comptés à la tête de son pays. Son armée subit défaite sur défaite et quand demain, les courageux Ukrainiens parviendront à reconquérir la Crimée, il y a fort à parier que le sort de celui qui se voyait Tsar de toutes les Russies soit scellé.
Une fois ces trois là tombés, les autres ne devraient pas tarder à suivre. Je pense entre autres à Kim Jong Un, le fou de Corée du Nord, mais aussi à Alexandre Loukachenko de Biélorussie, à Miguel Díaz-Canel Bermúdez de Cuba ou encore à Nicolas Maduro du Venezuela. Ils devraient tous s'effondrer comme un château de cartes. L'un soutient l'autre. Si un tombe, tous tombent !
Avec une pensée au passage pour Jean-Luc Mélenchon qui se retrouverait orphelin... Tout comme Marine Le Pen qui pleurerait la perte de son protecteur du Kremlin.
Ca, c'est le scénario optimiste. Le pessimiste, c'est qu'ils se maintiennent au pouvoir au prix d'un bain de sang et que tous ces citoyens paient de leur vie leur aspiration à la Liberté et au Bonheur.
Je préfère ne même pas y penser.