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« Notre maison brûle »… Il faut qu’on la garde

Chirac est certainement satisfait. L’animalcule nous a obligés à regarder notre maison, oui  la nôtre, celle dans laquelle nous habitons, nous l’avons vraiment habitée, nous l’avons rangée, mise à notre goût, parce qu’elle était en fait notre  seul refuge. Notre esprit appelé au stress quotidien, au consumérisme, aux discussions stériles, aux calculs, aux décisions pulsionnelles,  […]

Ecrit par Yvette Duchemann – le dimanche 10 mai 2020 à 22H36

Chirac est certainement satisfait. L’animalcule nous a obligés à regarder notre maison, oui  la nôtre, celle dans laquelle nous habitons, nous l’avons vraiment habitée, nous l’avons rangée, mise à notre goût, parce qu’elle était en fait notre  seul refuge.

Notre esprit appelé au stress quotidien, au consumérisme, aux discussions stériles, aux calculs, aux décisions pulsionnelles,  s’est surpris à se regarder, à s’analyser. Et à réfléchir. Quel sera notre demain?  C’est nous qui choisirons et il est certain que cette grave crise écologique sanitaire sociale  économique nous dicte notre interrogation sur nous-mêmes, sur ce que nous voulons pour nous et pour les autres, sur nos vrais besoins masqués eux-mêmes par nos folies quotidiennes.

Tout a été dit sur cette maladie et nous savons tous ce qu’il faut faire pour se préparer aux futures  pandémies car il y en aura d’autres. Nous devrons  vivre avec et faire face a l’IMPREVISIBLE.

Les mots : prévention, vigilance, échanges, conscience, recherche, confiance, écologie, s’ils doivent être pratiqués par les habitants,  devront être pratiqués agilement par les gouvernances. En effet, ces derniers habitués à décider de tout pratiquement tout seul, puisque nous vivons dans un semblant de démocratie, ils devront s’habituer tout comme le président Macron, à tenir compte de l’avis de tous, nous l’avons vu, les maires ont réclamé cette posture décisionnelle et je réitère que nous devons imposer pour les outre mers, un statut d’insularité.

Tous réunis donc pas une petite chapelle de l’entre soi comme cela se pratique mais une grande force de l’entre nous c’est cela la politique. La politique c’est permettre aux gens de se structurer, de prendre des décisions, de pouvoir s’informer, c’est créer les conditions ici et ailleurs de la liberté de penser  et puis c’est bien sûr assurer en ces temps difficiles une activité économique conditionnée à une protection maximale de la biodiversité. La transition écologique doit être au cœur de la relance post crise covid-19 ici et ailleurs.

Les acteurs locaux l’ont bien compris mais sauront -ils se soustraire aux lobbys, aux décisions politiques inadéquates ? Par exemple favorisons nous au maximum la production locale à un prix accessible pour tous ? Finirons-nous correctement les grands projets structurants pour notre péi? Saurons nous nous rendre moins dépendants de toutes nos importations? Etc, etc. Et c’est pour cela que les égos politiques, le calcul du pouvoir  doivent être mis de côté. 

Ceci signifie aussi arrêt total de la mondialisation, du libéralisme économique, des accords de libre-échange, stop aussi à l’européisme, stop à la dépendance européenne et internationale et revitalisation des industries de l’économie française et locales bien sûr.

Des corrections de gouvernance s’imposent et s’imposent très rapidement : nous avons 10 ans pour sauver le monde. Et aussi parce que aujourd’hui les Français pleurent leurs morts et les Réunionnais craignent pour leur famille.

Crainte fondée par la multitude de médecins, de ministres, qui se sont succédés à la télévision. Dommage si peu de sociologues, d’historiens, d’économistes, d’ingénieurs agronomes,  d’écologues, de tisaneurs…  C’est de tout ces échanges de points de vue dont nous avons aussi besoin et pas seulement des ordres et des éclairages extérieurs : matraquage anxiogène.

Cet affolement du gouvernement nullement préparé, et de certains médias a pu gêner des familles qui souffrent d’autres maladies qu’on s’attache à ignorer. On peut  alors penser qu’il faut qu’ils fassent de même pour les 225 000 nouveaux cas d’Alzheimer, les 150 000 personnes qui décèdent du cancer, enfants, adolescents, adultes, qu’on mette le paquet sur les maladies orphelines etc.

Oui notre tâche à tous est grande, Il est de notre responsabilité actuelle d’opérer le renversement de nos valeurs.

Yvette DUCHEMANN, écologiste

 

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